La physique quantique a démontré que l’univers est constitué d’ondes et de vibrations ce qui est bien éloigné des concepts habituellement présentés. C’est pourtant une évidence scientifique, dans laquelle la matérialité n’est qu’une sorte de singularité.

Les particules sont des condensas d’énergies reliées par des forces (interactions faibles et fortes, électromagnétiques, gravitationnelles) qui en sont l’émanation. A partir d’elles, se sont constitués des atomes, des molécules, des cellules et des êtres humains… Nous sommes ainsi énergétiques avant d’être chimiques, biologiques ou physiques.

L’être humain rayonne sur un large spectre de fréquences allant de l’infrarouge (objectivé par les appareils de vision nocturne) aux photons appelés dans ce cas, biophotons. Ceux-ci sont des particules de lumière qu’émet notre corps.
L’être humain est ainsi formé d’une multitude d’ondes au sein d’un maelstrom de vibrations de toutes sortes, qui le traversent, le nourrissent et l’informent à tout instant. Il demeure en santé lorsque la circulation de ces énergies au sein de son corps, est harmonieuse… c’est-à-dire lorsqu’il y a un équilibre entre l’extérieur et l’intérieur. Inversement, tout blocage ou tout frein à cette circulation au sein de notre organisme sera source de troubles physiques, voire à long terme de maladies.

L’être humain vibrant sur un vaste champ d’ondes, il est évident que les vibrations artificielles venant de l’extérieur le perturbent d’une manière ou d’une autre. Cela dépend de leur fréquence, de leur intensité et de la durée d’exposition. Nous pouvons nous poser des questions sur les effets à long terme de l’exposition aux écrans, aux téléphones portables, aux antennes relais, aux champs électriques, à la wifi, à la G5, etc. L’avenir seul pourra nous donner la réponse en espérant qu’il ne sera pas trop tard.

Inversement, d’autres ondes, sur des fréquences appropriées, peuvent avoir un effet bénéfique, apaisant voire curatif sur notre organisme et notre esprit. Des recherches sont en cours dans certains laboratoires à ce propos dans le domaine de la lumière, des champs électromagnétiques, des ondes scalaires, etc.
Les ondes sonores constituent une autre voie d’études. Elles sont remarquables par le grand champ de possibilités qu’elles offrent grâce au nombre élevé des fréquences qu’elles présentent, rien qu’au niveau des sons audibles sans parler des autres.

Nous avons tous constater l’effet différent que produisait sur nous la musique selon que nous écoutions un concert classique ou un vieux rock-and-roll. Nous savons que certaines ondes sonores agissent sur les mêmes fréquences que nos ondes cérébrales.
De plus, chacun de nos organes, notre organisme, mais aussi nos sentiments et nos émotions vibrent sur une fréquence déterminée. Certaines fréquences sonores peuvent ainsi stimuler un organe particulier, un sentiment (par exemple de calme et de paix), le corps dans son ensemble ou encore l’esprit pour l’amener sur de hautes considérations. Il s’agit donc d’un outil merveilleux… une porte d’entrée sur notre être.

Les travaux réalisés par Mental Waves sont pour cela remarquables et très avant-gardistes.

Luc Bodin

www.luc-bodin.com

Détruire les cellules cancéreuses à partir de résonnances sonores, voilà une idée mal reçue il y a 80 ans lorsque le chercheur Royal Raymond Rife l’avait avancée. Aujourd’hui pourtant, des scientifiques américains se sont penchés sur cette piste et avancent que cette prouesse est en effet possible. Ils affirment même qu’elle n’aurait aucun effet secondaire sur les patients traités. Bien qu’ils n’utilisent pas les mêmes termes que ceux de Royal Rife, la technique est quasiment la même.

Détruire le cancer : un scientifique affirme avoir trouvé une solution

Le médium américain Edgar Cayce l’avait prédit, « le son va être la médecine du futur ». Ses prédictions pourraient s’avérer justes. Aujourd’hui, des chercheurs tentent de soigner le cancer par le son, plus précisément par les fréquences de résonance. Mais quel rapport y a-t-il entre les cellules cancéreuses et le son ?

Lors d’une conférence TEDx, Anthony Holland, un professeur de musique, a fait part de ses recherches en la matière. Il a basé celles-ci sur ses connaissances en fréquences de résonance. Des expériences l’ont démontré, les fréquences résonantes ont le pouvoir de briser des verres ou de rompre des ponts. Pour ce faire, il est nécessaire de produire la note exacte, celle de la fréquence naturelle de l’objet. Si les fréquences sonores pouvaient détruire un pont ou briser un verre de vin, pourquoi ne pourraient-elles pas agir de la sorte sur des éléments encore plus petits ? Anthony Holland a ainsi entrepris des recherches dans un laboratoire de recherche en cancérologie pour répondre à cette question.

Une antenne à plasma pour cibler les cellules cancéreuses

Anthony Holland et son équipe de chercheurs ont commencé à tester des fréquences capables d’agir sur les cellules. Au bout de quinze mois de recherche, ils ont pu trouver une combinaison de fréquences capables de pulvériser un micro-organisme vivant en quelques minutes. Il faut ainsi deux fréquences d’entrée, dont l’une est onze fois plus élevée que l’autre. La question est maintenant de savoir s’il était possible de cibler les cellules cancéreuses. En effet, le défi dans la recherche sur le cancer est d’agir isolément sur les cellules malades. Avec les traitements actuels, les cellules cancéreuses sont détruites, mais celles qui sont saines peuvent l’être également. Des pratiques qui mettent en danger les patients, l’exposant à des effets secondaires toxiques parfois mortels.

Pour répondre à cette problématique, les chercheurs ont mis au point un appareil spécial, une antenne plasma (gaz électrifié). Cet appareil permet de produire une fréquence spécifique à un organisme donné. Ainsi, seules les cellules cancéreuses sont détruites et les cellules saines restent intactes. Il en est ressorti après quatre mois de test que les cellules cancéreuses se désagrégeaient à des fréquences comprises entre 100 000 à 300 000 Hertz. Par ailleurs, les chercheurs ont également réussi à éliminer, grâce à cette avancée, la résistance aux antibiotiques du SARM.

Bien que Royal Raymond Rife ait été le pionnier des recherches sur les effets des champs électriques pulsés oscillants (OPEF) sur les cellules cancéreuses, Anthony Holland ne le mentionne aucunement. Toutefois, 80 ans après, le monde reconnaît la pertinence de ses travaux. Si elle s’avère efficace, la vulgarisation de cette technique, qui remplacera la chimiothérapie et la radiothérapie, prendra cependant du temps.

Alex Michel

Pour faire du bon fromage, plusieurs paramètres entrent en jeu : la température, les bactéries, la durée... Mais récemment, des chercheurs ont fait une découverte des plus insolites. Il s’avère que la musique rendrait meilleur le goût d’un fromage. Quel rapport y a-t-il entre la musique et le fromage ? Tous les genres musicaux sont-ils bons pour le fromage ?

 

Beat Wampfler, le fromager qui veut mêler acoustique et gastronomie

On dit souvent que la musique adoucit les mœurs, mais jamais on n’aurait pu croire qu’un jour, on dirait que la musique pouvait influencer le goût du fromage. Cette idée paraît incroyable, voire insensée, pourtant, un fromager a décidé de se lancer dans cette aventure. Beat Wampfler, un fromager-affineur localisé dans l’ouest de la Suisse, est convaincu qu’il existe bien un lien entre la musique et l’affinage du fromage. Pour tenter de confirmer sa théorie, il a fait appel à la Haute école des Arts de Berne.

Son projet intitulé « Insonifier le fromage : entre acoustique et gastronomie » a débuté en août 2018. L’expérience a été réalisée sur des meules d’emmental de 40 cm de diamètre. Celles-ci ont été placées dans des caisses en bois et ont été « bercées » en continu par de la musique pendant près de huit mois. Une meule a été non sonorisée pour servir de référence. Le répertoire a été varié, allant du Mozart, à la techno, en passant par le rock et même les ondes sonores.

Cette technique utilisée est appelée la sonochimie, qui est l’étude des vibrations sonores sur les objets. Selon les conclusions de Beat Wampfler, ce sont les bactéries responsables de la fermentation qui réagiraient aux ondes sonores. La qualité de l’affinage du fromage dépend ainsi de la réaction de ces bactéries aux résonances des différentes musiques.

 

Le hip-hop et le fromage font bon ménage

Au terme de huit mois d’expérience, les meules d’emmental exposées à la musique ont été soumises à l’évaluation d’un jury d’experts. Celui-ci a constaté des différences prononcées entre les fromages. À un point qu’il aurait pu douter qu’il s’agisse d’un même fromage à la base.

Le jury a par ailleurs apporté des précisions sur l’influence des types de musique sur le fromage. Le fromage soumis au hip-hop se démarquait du lot. En effet, celui-ci « se révèle particulièrement fruité, tant en termes d’odeur que de goût », affirment les conclusions de la Haute Ecole des Arts de Berne. Les basses fréquences du hip-hop donneraient des notes plus douces et plus florales. Mozart, quant à lui, aurait contribué à donner un goût plus équilibré au fromage.

Cette expérience ont permis de prouver que la musique et la gastronomie pouvaient aller de pair. Mieux encore, elle ouvre le champ des possibles à l’activité créative des acteurs du secteur de la gastronomie. D’après la Haute Ecole des Arts de Berne, cette technique permettrait de raccourcir le temps d’affinage du fromage, ce qui réduirait considérablement les coûts de production.

La sonochimie n’est pas seulement testée dans le secteur du fromage. Aux États-Unis, le groupe de heavy metal Metallica l’utilise pour produire du whisky Bourbon.

 

Alex Michel

 

 

Un domaine déjà connu, mais pas assez exploité ou est-ce délibérément un laissé-pour-compte ? La cymatique (cymatics) est une science qui a beaucoup à donner au monde de la médecine. Il s’agit de jouer avec les fréquences sonores pour modifier la matière physique dans un milieu particulier. Si de nombreuses expériences l’ont déjà prouvé sur l’eau, l’air ou le sable, elles sont tout autant nombreuses à avoir démontré leur efficacité sur les hommes atteints d’une maladie normalement irréversible.

 

Une science aussi vieille que l’univers

Depuis toujours, les sages, les guérisseurs et les chercheurs ont su que les ondes sonores étaient une piste menant vers une thérapie dite alternative. D’ailleurs, la fréquence sonore et les vibrations ont toujours été utilisées dans le règne animal. Si on prend l’exemple des guêpes, elles utilisent les percussions de leurs antennes pour modifier le développement de leur caste ou le phénotype des larves. Une étude en 2011 a permis d’attester que cette technique intervint à juste titre que la différence de nutrition pour qu’une larve se développe en ouvrière reproductrice et non en femelle productrice. Cette étude démontrait ainsi qu’un signal mécanique faisait pencher la caste en faveur d’un phénotype ouvrier. Autrement dit, un signal en forme de tambourinage antennaire produisait des signaux acoustiques qui agissent épigénétiquement sur les couvées destinées à la reproduction gynécologique et leur donne la caractéristique des travailleurs.

 

Le son, la fréquence et les vibrations au service de la médecine

Jadis et jusqu’à aujourd’hui encore, les chamans utilisent le son pour guérir certaines maladies. Perçu comme des forces puissantes, le son, la fréquence et les vibrations peuvent influencer la constitution des cellules. De ce fait, ils ont le pouvoir d’intervenir sur le processus de guérison d’un patient, notamment si ce dernier est atteint d’un problème dégénératif du cerveau ou psychologique et mental.

 

Le cerveau, une zone presque maîtrisée des fréquences sonores

En 2011, une étude finlandaise sur la thérapie cognitive par la musique a démontré que les patients victimes d’un AVC récupèrent rapidement. Par ailleurs, l’usage de la parole après un tel accident cérébral ou un traumatisme crânien était plus rapide à recouvrir en chantant qu’en apprenant à parler. C’est ce que l’on appelle « l’effet Kenny Rogers ».

Trois ans après, le Journal of Huntington’s Disease a révélé qu’une étude préliminaire sur des patients atteints de Huntigton, une maladie neurodégénérative mortelle et irréversible, a connu un succès. Elle démontrait que le tambour permet « une amélioration cognitive et une amélioration de la microstructure de la substance blanche callosale ».

 

Des pistes sérieuses de la cymatique dans la guérison du cancer

La première expérimentation allant dans ce sens date peu de temps après que le virus du cancer humain fut identifié par Royal Rife. C’est lui-même qui a découvert qu’à une certaine fréquence d’énergie électromagnétique, une majeure partie du virus diminuait.

Le professeur Anthony Holland, lui, a creusé dans cette voix et est allé beaucoup plus loin. Rêvant d’un traitement contre le cancer sans douleur pour les enfants et loin des chimiothérapies, son ambition l’a mené vers une trouvaille sans précédent. En se basant sur le fonctionnement de l’appareil thérapeutique du Dr James Bare, son équipe et lui ont trouvé la fréquence harmonique exacte d’ondes sonores qui permettent de briser les cellules cancéreuses comme des verres de cristal : la 11e harmonique. Plusieurs expérimentations sur le cancer du pancréas et la leucémie ont déjà donné des résultats satisfaisants. Il en faut davantage pour conclure que cette option médicale soit jugée adéquate pour les patients cancéreux. Ce qui est sûr, c’est qu’elle est très prometteuse.

Le dernier exemple concerne le travail du biologiste Helene Grimal et du compositeur Fabien Maman en 1981. Ils ont travaillé durant un an et demi sur les effets des sons sur la cellule humaine. Plus récemment, le chercheur et compositeur Alex Michel de Mental Waves, spécialisé en médecine sonore et vibratoire, a expérimenté plusieurs fréquences avec différentes techniques bio-acoustiques et neuro-acoustiques.

Les observations se sont concentrées sur différents instruments de musique et sur la voix humaine. Cette dernière peut détruire la structure intégrale des cellules cancéreuses au bout de 20 minutes. Si on chante à une certaine tonalité pendant ce laps de temps, les cellules cancéreuses s’autodétruisent. Des faits qui se sont avérés sur deux femmes qui ont consenti à faire l’expérimentation.

 

Musique Neuro-Méditative avec des motifs de Chladny & Cymatics : https://youtu.be/e9C-p1AOTAk

Cymatics & Lumière Hypnagogique : https://youtu.be/jEwnR3ynOKo

 

Alex Michel

 

La neuromusicothérapie (NMT) est une forme de musicothérapie développée pour les personnes souffrant de troubles cognitifs, sensoriels ou moteurs, d’origine neurologique. Elle est efficace dans le prise en charge des AVC, des traumatismes crâniens, des atteintes des maladies de Parkinson ou de Huntington, de la paralysie cérébrale, de la maladie d’Alzheimer, d’un trouble du spectre de l’autisme, ainsi que d’autres troubles affectant la cognition, le mouvement et/ou la communication.

 

Réhabilitation des fonctions sensorimotrices

 

La recherche scientifique a mis en évidence certains liens entre les mouvements du corps et le rythme. Le rythme peut être utilisé comme indicateur temporel externe permettant d’organiser, de coordonner et d’améliorer différents paramètres des mouvements. Plus précisément, les catégories d’objectifs thérapeutiques qu’il est possible de poursuivre avec le domaine de la réhabilitation sensorimotrice sont :

 

• motricité fine
• motricité globale
• planification motrice
• coordination motrice
• amplitude de mouvement
• entraînement à la marche
• conscience corporelle
• force et endurance
• gestion et soulagement de la douleur

 

Trois techniques découlent de la recherche sur les effets de la musique sur les compétences motrices :

 

La Stimulation Auditive Rythmique (RAS) est une technique utilisée pour faciliter la réhabilitation de mouvements qui sont intrinsèquement et biologiquement rythmiques, particulièrement la marche. La RAS utilise les effets physiologiques du rythme auditif sur le système moteur pour améliorer le contrôle du mouvement dans la réhabilitation de motifs fonctionnels, stables et adaptatifs de la marche chez les patients présentant des déficits significatifs de la marche causés par des troubles neurologiques. La RAS peut être utilisée de deux manières différentes : 1) comme un stimulus d’entrainement immédiat, fournissant des indices rythmiques lors du mouvement, et 2) comme un stimulus facilitant l’entrainement, permettant d’accomplir davantage de motifs fonctionnels de la marche (Thaut, 2005).

 

Le Renforcement Sensoriel Modélisé (PSE) est une technique qui utilise les éléments rythmiques, mélodiques, harmoniques ainsi que la dynamique acoustique de la musique pour fournir des indices de temps, d’espace et de force au mouvement. Ces éléments permettent de modéliser des exercices fonctionnels et des activités de la vie quotidienne. Le PSE a un champ d’application plus vaste que la RAS car : (a) elle s’applique à des mouvements qui ne sont pas forcément naturellement rythmiques (comme la plupart des mouvements des bras et des mains, les séquences de mouvements fonctionnels – tel que l’habillage -, ou le transfert de la position assise à debout) et (b) elle fournit plus que des indices rythmiques. Le PSE utilise des motifs musicaux pour assembler des mouvements spécifiques et isolés (les mouvements de la main et du bras lors de l’atteinte manuelle), dans des séquences de mouvements fonctionnels. Le PSE donne également des indicateurs temporels, dynamiques et spatiaux lors des exercices (Thaut et al. 1991).

 

La Performance Thérapeutique de Musique Instrumentale (TIMP) consiste à jouer sur des instruments de musique afin d’exercer et de stimuler des modèles de mouvements fonctionnels. Les instruments de musique appropriés sont sélectionnés dans une volonté thérapeutique pour mettre l’accent sur la plage de mouvement, l’endurance, la force, les mouvements fonctionnels de la main, la dextérité des doigts, et la coordination des membres (Elliot 1982, Clark & Chadwick, 1980). Lors de la PTMI, le jeu sur instrument ne se fait généralement pas de manière traditionnelle, mais ceux-ci sont placés dans différents endroits pour faciliter la pratique des mouvements fonctionnels souhaités (Thaut, 2005).

 

 

Réhabilitation des fonctions cognitives

 

L’Entrainement Musical à l’Orientation Sensorielle (MSOT) est l’utilisation de la musique, jouée en direct ou enregistrée, pour stimuler l’éveil et la récupération des états de conscience, ainsi que pour faciliter une réactivité et une orientation significative dans le temps et l’environnement. Aux stades plus avancés de récupération ou de développement, la participation active à des exercices musicaux simples accroît la vigilance et le maintien de l’attention en mettant l’accent sur la quantité plutôt que sur la qualité des réponses (Ogata 1995).

 

Entrainement à la Négligence Musicale (MNT) implique des exercices de jeu actif sur instrument de musique, utilisant des mesures, des tempi et des rythmes structurés et adaptés. Les instruments de musique sont disposés de façon à attirer l’attention sur le champ visuel négligé. Une autre application possible est d’utiliser la MNT comme méthode réceptive en écoutant de la musique pour stimuler l’hémisphère cérébral en parallèle d’exercices s’adressant aux manifestations de négligence ou d’inattention visuelle (Hommel et al., 1990; Frasinetti et al., 2001; Anderson & Phelps, 2001, 305-309).

 

La Formation à la Perception Auditive (APT) est l’utilisation d’exercices musicaux pour discriminer et identifier les différentes composantes du son, telles que la mesure, le tempo, la durée, la hauteur, le timbre, les motifs rythmiques, ainsi que les sonorités du langage. Cette intégration s’exprime en jouant une musique à partir d’une notation symbolique ou graphique, en utilisant la transmission audio-tactile ou en intégrant le mouvement à la musique (Bettison, 1996; Gfeller et al., 1997; Heaton et al., 1988).

 

L’Entrainement Musical au Contrôle Attentionnel (MACT) propose des exercices musicaux structurés, actifs ou réceptifs, constitués d’interprétations ou d’improvisations musicales dans lesquelles les éléments musicaux amènent différentes réponses musicales, afin de pratiquer les fonctions attentionnelles (Thaut, 2005).

 

L’Entrainement Musical aux Moyens Mnémotechniques (MMT) utilise la musique pour séquencer et organiser l’information. Il permet d’ajouter du sens, du plaisir, de l’émotion et de la motivation, améliorant ainsi la capacité de la personne à apprendre et à se rappeler l’information ciblée (Thaut, 2005).

 

L’Entrainement Associatif de L’Humeur et de la Mémoire (AMMT) implique des technique d’induction musicale de l’humeur pour instaurer a) un état congruent à l’humeur permettant de faciliter le rappel ou b) pour accéder à l’humeur associative et à la fonction mnésique en induisant un état émotionnel positif lors de l’encodage et du rappel (Bower, 1981; Dolan, 2002, 2000; Cahill et al., 1996).

 

L’Entraînement Musical des Fonctions Exécutives (MEFT) est l’utilisation d’exercices d’improvisation et de composition en groupe ou individuellement pour travailler les fonctions exécutives telles que l’organisation, la résolution de problème, la prise de décision, le raisonnement et la compréhension. Cela s’effectue dans un contexte social apportant d’importants éléments thérapeutiques comme la production de performance musicale en temps réel, une structure temporelle et sensorielle, un processus créatif, un contenu affectif et des modèles d’interaction sociale (Dolan, 2002; Damasio, 1995; Bechara et al., 2000).

 

La Musique dans l’Appui et le Soutien Psychosocial (MPC) utilise la performance musicale pour aborder les questions de gestion et de régulation de l’humeur, de l’expression des affects, de cohérence cognitive (par opposition à la dissonance cognitive), d’orientation à la réalité et d’interaction sociale appropriée, favorisant les compétences psychosociales.

 

 

Réhabilitation de la parole et du language

 

La Thérapie par Intonation Mélodique (MIT) est une technique de rééducation développée pour l’aphasie expressive. Elle utilise les facultés intactes du patient à chanter pour faciliter le discours automatico-volontaire à travers des mélodies chantées se rapprochant des modèles d’intonation linguistique naturels (Sparks et al. 1974). dans la TMI, l’emphase est mise sur l’augmentation des aspects linguistiques ou sémantiques de l’expression verbale (Thaut 2005).

 

La Stimulation Musicale du Langage (MUSTIM) est l’utilisation de matériaux sonores comme des chansons, des poèmes, des comptines, ainsi que des phrases musicales simulant la prosodie pour stimuler la sémantique non-propositionnelle. Cette technique utilise l’initiation ou l’achèvement de paroles de chansons familières, l’association de mots avec des morceaux familiers, ou des phrases musicales pour provoquer des réponses verbales fonctionnelles (Basso et al., 1979). Par exemple, l’achèvement spontané des phrases familières est stimulé par des airs connus ou des phrases mélodiques évidentes (par exemple « Au clair de la… », ou « Une souris verte, qui courrait… ») (Thaut, 2005).

 

L’Indiçage Rythmique de la Parole (RSC) est l’utilisation du rythme pour favoriser l’initiation et réguler le débit verbal via les phénomènes d’induction et de synchronisation. Le thérapeute peut tapoter la main du patient, frapper sur un tambour, ou utiliser un métronome afin d’amorcer des schémas du langage ou réguler le débit de parole. Cette technique peut s’avérer utile comme facilitateur de planification motrice pour un patient atteint d’apraxie, comme indice servant la coordination musculaire pour la dysarthrie, ou pour aider à la régulation du débit dans les troubles de fluidité verbale (Thaut, 2005).

 

La Thérapie de l’Intonation Vocale (VIT) utilise des exercices vocaux stimulant la prosodie, l’inflexion et le débit de parole. Elle s’adresse à tous les aspects du contrôle vocal comme : l’intonation, la modulation, la fréquence, le contrôle du souffle, le timbre et la dynamique. Une possibilité serait de chanter une gamme de cinq notes et de modifier progressivement la hauteur de la première note par demi-tons supérieurs ou inférieurs avec un enfant ayant une tessiture vocale limitée. Cet exercice peut être complexifié en ajoutant une phrase fonctionnelle, comme « Allons jouer dehors » (Thaut, 2005).

 

Le Chant Thérapeutique (TS) est une technique composée de diverses activités visant à faciliter l’initiation, le développement et l’articulation du discours et du langage, ainsi que pour augmenter les fonctions de l’appareil respiratoire. Le Chant Thérapeutique peut être utilisé dans de nombreux dysfonctionnements de la parole et du langage, qu’ils soient d’origine neurologique ou développementale (Glover et al., 1996; Jackson et al., 1997).
Les Exercices Oromoteurs et Respiratoire (OMREX) impliquent l’utilisation de matériaux et d’exercices musicaux, principalement à travers des vocalisations et l’utilisation d’instruments à vent, afin d’améliorer le contrôle de l’articulation, la résistance respiratoire ainsi que les fonctions de l’appareil phonologique. Cette technique peut être utilisée avec des populations présentant des troubles du développement, des dysarthries ou des dystrophies musculaires (Hass & Distenfeld, 1986).

 

Le Développement de la Parole et du Langage par la Musique (DSLM) est l’utilisation spécifique de matériaux et d’expériences musicales appropriées pour améliorer le développement de la parole et du langage à travers le chant, la psalmodie, et le jeu sur instrument de musique. Il combine la musique, la parole et le mouvement. Le DSLM permet de cibler la production de la parole (articulation et intelligibilité), le développement du langage (vocabulaire, grammaire et syntaxe), ou les deux simultanément. (Thaut 2005).

 

L’Elaboration de la Communication Symbolique par la Musique (SYCOM) est l’utilisation d’exercices d’interprétation musicale via des improvisations vocales ou instrumentales structurées afin de travailler les comportements de communication appropriés, la pragmatique (linguistique), le langage corporel, ainsi que l’expression émotionnelle via un système de communication non verbal. Les exercices de SYCOM stimulent et mettent en pratique les règles de communication à travers des exercices musicaux tels que l’improvisation instrumentale ou vocale structurée (Thaut 2005).

 

 

Source : Rhythm, Music and the Brain de M. H. Thaut (2005). New York and London : Taylor and Francis Group.New York and London : Taylor and Francis Group.

Le subconscient n’est pas à négliger

 

Le cerveau humain peut être différencié en deux parties selon son activité consciente ou inconsciente. Il ne se repose presque jamais dans son entièreté. La partie consciente est normalement la plus active lorsque nous sommes en éveil. Et quand nous dormons, la partie inconsciente prend le relais. Cette dernière est connue pour être impliquée dans de nombreuses fonctions indispensables à notre bien-être mental.

 

Un cerveau, organe en constante activité

 

C’est Hans Berger, l’inventeur de l’électroencéphalogramme, qui fut le premier à proposer en 1929, à travers une série de documents, l’idée que le cerveau est constamment en activité. Ses théories n’avaient, cependant, pas été prises au sérieux. C’est bien des années plus tard que des expériences du Docteur neurologiste Marcus E. Raichle à l’école de médecine de l’Université de Washington vont révéler une toute autre réalité. En effet, la consommation d’énergie du cerveau en activité est augmentée d’un peu moins de 5 % plus que la consommation d’énergie lorsque ce dernier est au repos. Ces expériences ont donc montré que le cerveau est constamment fonctionnel avec un niveau élevé d’activité, même lorsque la personne n’est pas engagée dans le travail mental ciblé.

 

Le subconscient aux multiples facettes

 

Il a été prouvé que le subconscient est impliqué dans bien des fonctions de la vie de l’homme. On peut noter l’intervention de celui-ci au niveau de l’information identitaire, la collecte d’événements et de faits sur soi-même ; l’émotion ; la Pensée à l’égard des autres ; les émotions des autres ; le jugement ; la bonne humeur ; les concepts en tout genre ; le raisonnement moral ; le rappel des événements passés, la mémoire épisodique détaillée liée à des événements spécifiques dans le temps. D’un point de vue physiopathologique notre subconscient est également impliqué dans les troubles comme la maladie d’Alzheimer, l’autisme, la schizophrénie, la dépression, la douleur chronique, le trouble de stress post-traumatique, etc. Une connectivité plus faible entre les régions du cerveau a été trouvée dans l’inconscient des personnes qui ont subi un traumatisme à long terme. Il peut s’agir par exemple de la maltraitance ou la négligence pendant l’enfance qui conduit à des patrons de fixation dysfonctionnelle.
Toutefois, quand nous sommes dans un état de profonde relaxation et que l’activité cérébrale de la partie consciente de notre cerveau est à son plus bas régime, l’activité du réseau du mode par défaut commence par devenir perceptible à notre conscience. Lors des séances de méditation, de concentration et d’attention à notre intuition, nous pouvons parvenir à déchiffrer le message que notre subconscient tente de nous délivrer. Il est donc possible de s’inspirer de ces messages résultants de nos expériences passées inconscientes pour construire l’avenir. À défaut de les négliger, ils pourraient bien être la source même de nombre de nos réactions conscientes.

La visualisation créative est une technique qui permet d’utiliser l’imagination pour créer un monde qui répond à vos aspirations profondes. Ce n’est pas un concept nouveau, étrange ou inhabituel. Vous l’utilisez déjà chaque minute dans votre vie quotidienne. C’est la puissance naturelle de l’imagination, l’énergie créatrice de base de l’univers, que vous utilisez à tout instant, que vous en soyez conscient ou non. Pour utiliser la technique de visualisation créative, il n’est pas nécessaire de croire en des idées métaphysiques ou spirituelles, bien que vous deviez être disposé accepter certains concepts plus ou moins étranges comme étant possible. Il n’est pas non plus nécessaire d’avoir la foi dans n’importe quel pouvoir à l’extérieur de vous. La seule chose essentielle est que vous ayez le désir d’enrichir vos connaissances et que vous avez un esprit assez ouvert pour expérimenter quelque chose de nouveau dans un esprit positif. Pour ce faire, vous allez suivre les étapes suivantes.

 

1. Définissez votre objectif

Décidez de quelque chose que vous désirez avoir, réaliser ou créer. Cette chose peut être à n’importe quel niveau : un travail, une maison, une relation, un changement en vous-même, la prospérité, un état d’esprit plus heureux, une meilleure santé, la beauté, une meilleure condition physique, la résolution d’un problème familiale, etc. Mais priorisez dans un premier temps les petits objectifs, ceux en lesquels vous pouvez croire, que vous pensez être possible de réaliser dans un avenir assez proche. Ainsi vous n’aurez pas à faire face à une grande résistance négative de votre part, et vous pouvez maximiser vos sentiments positifs vis-à-vis de la visualisation créative. Plus tard, lorsque vous aurez plus de pratique, vous pouvez fixer des objectifs bien plus difficiles.

 

2. Faites-vous une idée claire et précise de ce que vous voulez

Plus ce que vous désirez assez claire dans votre esprit, plus vous avez de chance de le concrétiser. Pour cela, faites-vous une représentation mentale, ou ressentez l’objet ou la situation telle que vous le souhaitez. Pensez-y au présent comme s’il existait déjà. Imaginez-vous dans la condition exactement comme vous le désirez. Incluez autant de détails que possible. Vous pouvez également en faire une image physique réelle, en faisant une carte au Trésor, un cadre de vision. Mais cela n’est pas nécessaire, c’est une étape facultative, mais souvent utile et amusante !

 

3. Réglez votre humeur

C’est l’un des principes de la loi de l’attraction. Si vous voulez de la positivité dans votre vie, mettez-vous d’abord sur la fréquence de la positivité. Il est indispensable de vous mettre dans une disposition d’esprit détendu et positif avant cet exercice. À vous de trouver ce qui vous met de bonne humeur. Pour certains, c’est une promenade à pied, pour d’autres une bonne musique de relaxation. Pour d’autres encore c’est un bon bain chaud. En bref, trouvez ce qui vous met de très bonne humeur. Ensuite, rendez vous dans un endroit calme et paisible où vous ne serez pas importuné par votre entourage tout le temps que durera votre séance. Plus vous consacrez du temps à vos séances, plus vous êtes enclin à atteindre vos objectifs.

 

4. Entrez dans un état méditatif

La visualisation créative a tendance à être plus efficace lorsque, avant de commencer, vous vous êtes donné la peine de faire un exercice méditatif simple. Et si un exercice méditatif ne vous sied pas, contentez-vous de quelques minutes de respiration lente et régulière.

 

5. Soyez souvent concentré sur votre objectif

Ayez souvent votre image mentale à l’esprit. À la fois dans les périodes de méditation calme, et pourquoi pas tout au long de la journée. Ce faisant, votre objectif devient une partie intégrante de votre vie, et il deviendra ainsi une réalité pour vous. Concentrez-vous d’une manière légère et non contraignante.

 

6. Donnez-lui une énergie positive

Maintenez le cap jusqu’à ce que vous atteignez votre objectif, ou jusqu’à ce que vous n’ayez plus le désir de l’atteindre. Soyez clair dans votre esprit. Cela signifie que vous ne devez vous concentrer que sur un seul objectif à la fois. Terminez le cycle de l’ancien, avant de commencer le nouveau. Cela vous aide à éviter de vous culpabiliser, ou d’avoir le sentiment que vous avez échoué alors que vous avez tout simplement changé de cap.

Réfléchissez toujours de façon positive et encourageante tout en vous concentrant sur votre objectif. Faites des déclarations positives fortes à vous-même. Réprimez tous les doutes que vous pouvez avoir, au moins pour le temps de la pratique et ayez le sentiment que ce que vous désirez est réaliste. Lorsque vous atteignez un objectif, soyez conscient du fait qu’il ait été atteint grâce à vos propres efforts. Souvent, vous atteignez des choses que vous désirez et visualisez, et vous oubliez même de remarquer que vous avez réussi ! Alors, donnez-vous une certaine appréciation et tâchez de remercier l’univers pour avoir répondu favorablement à vos requêtes.

Tout le monde possède une vibration. Celle-ci traverse le corps de l’individu de part en part, déterminant son aura, ainsi que les évènements qui lui sont liés.

 

Selon les humeurs ou la qualité de vie, notre vibration subit des changements. Mais tant que les vibrations ne diminuent pas sur une longue durée, ces changements peuvent être considérés comme normaux et sans conséquences.

 

Néanmoins, l’intensité des vibrations influe sur l’humeur d’une personne. Plus celle-ci est grande et plus l’individu se sentira fort et en bonne santé, nourrissant ainsi son optimisme et sa joie de vivre. Inversement, des vibrations faibles impacteront négativement, l’humeur, l’entrain, l’énergie voire la santé physique et mentale de l’individu.

 

Il est donc une nécessité de veiller sur son niveau de vibrations en faisant des efforts pour le maintenir haut, car les baisses de vibrations sont fréquentes dans notre environnement.

 

Onze (11) éléments qui participent inconsciemment à la baisse du niveau de vibrations :

 

1. La victimisation de soi

Le quotidien d’un individu est soumis à plusieurs désagréments. Ceux-ci peuvent nous amener à nous plaindre de la vie, mais nous devons éviter que ces évènements développent en nous une mentalité de victime.
Nous devons garder à l’esprit que tout ce qui se passe autour de nous n’est que le reflet de notre for intérieur. Si cela n’est pas opéré rapidement, on tombe dans une spirale où l’impression de perdre le contrôle de tout et la sensation de catastrophes répétitives nous encercle.
On se retrouve dans une boucle où il est difficile de trouver l’origine.
Observez donc attentivement votre environnement et localisez ce qui dans votre vie ne contribue pas à votre bonheur. Ces choses qui affectent votre âme sont les points qui nécessitent une guérison.

 

2. Les paradigmes

Les religions, l’éducation parentale ou scolaire forgent nos croyances, nos dogmes et nos principes. Toutefois, cette éducation n’est pas parfaite, et des fois, certains dogmes ou valeurs qui nous sont inculqués brident nos capacités et nous empêchent de rêver grand ou de libérer notre plein potentiel. Nous devons garder à l’esprit que l’espoir et la persévérance sont les éléments qui brisent les limites du possible.

 

3. Les incertitudes

Le futur est vraiment quelque chose de confus et incertain. Alors quand on a des vues ou des projets pour le futur, les inquiétudes surviennent naturellement.
Les multiples inquiétudes sont en réalité dues à un manque de confiance en soi, et celui qui manque de confiance en lui aura du mal à faire confiance aux autres.

Ceci rend parfois maniaque de l’organisation. On désire que les choses se déroulent selon nos prévisions et l’on ne peut s’empêcher de réexaminer les détails, des dizaines voire des centaines de fois.
À l’évidence claire, notre subconscient contrôle de manière optimale nos actions, notre mode de vie, et la manière de la théorie du chaos.
Vous devez donc relâcher le besoin de tout contrôler et vous en remettre davantage au processus. Le subconscient vous guidera naturellement dans le schéma de situations qui va guérir vos inquiétudes et vous en libérer.

 

4. La Peur de la nouveauté

Les changements sont les choses auxquelles il est généralement difficile de s’accommoder. Le bouleversement d’habitudes qui maintenaient une sorte de routine peut désorienter. Nous avons du mal à laisser partir certains éléments de la vie (ancienne maison, anciens amis, école ou université…).
Accepter que rien ne nous appartient définitivement et que l’éternité échappe aux mortels peut aider à se libérer de ces troubles. En effet, l’une des leçons les plus difficiles à apprendre c’est d’aimer de façon détachée. Comprendre et assumer que tout a une fin et que rien n’est perpétuel.
À force de s’accrocher aux choses passées, on peut en arriver à manquer des opportunités qui s’offrent à nous. Personne ne peut voir le futur et personne ne peut réaliser les conséquences de ses actes. Vivre sans attaches et sans attentes est par conséquent un but à viser.

 

5. Les préjugés

En face d’une situation ou d’un individu, il arrive parfois d’émettre des jugements sur soi-même ou sur les autres. Ceux-ci ont une origine bien précise et le jugement n’est rien de plus que le reflet de notre perception de la réalité. Il ne fait que nous exposer.
Par exemple, être trop dur avec soi est la preuve que vous vous rejetez.
Se détacher des jugements est donc important, car personne ne détient la perfection en ce monde.

 

6. Les liens du passé

Suite à des actions manquées ou mal réalisées, ou en nous remémorant le passé, nous pourrons exprimer des regrets.
Les regrets de nos mauvaises décisions ou des opportunités manquées sont une grosse perte de temps et d’énergie.
C’est commun de penser que nous sommes bons et lorsque nos actions ne reflètent pas nos bons côtés, on considère cela comme un échec. En dépit du fait que les mauvaises décisions et échecs font partie de la vie, la majorité de ces actions ont déterminé ce que vous êtes aujourd’hui. Vous êtes loin d’être parfait, et comme tout autre être humain, vous avez besoin d’erreurs pour vous forger.

 

7. Tenir les autres pour responsables de vos problèmes

Tout le monde est sujet à des problèmes et il est fréquent que nous ne soyons pas la cause directe des déboires qui déroutent notre paisible quotidien.
Il est important de prendre en compte le fait que toute action qui vous concerne implique votre participation d’une manière ou d’une autre et que tous les individus que vous croisez sont des instituteurs dans votre vie. Chaque expérience que vous vivez vous enseigne une leçon à laquelle vous participez. Et chaque étape vous révèle une partie de votre personne.
Blâmer les autres pour nos propres problèmes nous empêche de guérir. Plus on s’évite plus on aggrave notre situation, en s’enfonçant dans le rôle de la victime.

 

8. Se croire supérieur à tout le monde

Le manque de confiance en soi et le sentiment d’insécurité amènent à vouloir toujours avoir raison. Dominer les autres renforce le sentiment de sécurité. Cela peut flatter votre égo, mais dans le processus, quelqu’un devra forcément avoir tort.
Se sentir avoir raison dans son jugement renforce le sentiment de sécurité pendant qu’avoir le sentiment d’avoir tort provoque un sentiment de crainte et d’insécurité.
Le chemin de la paix intérieure passe par la capacité à se libérer du besoin d’avoir toujours raison. Cette idée est loin d’être la plus importante dans une discussion. Vous n’êtes pas omniscient, et vous devez savoir que tout le monde peut vous apprendre quelque chose.

 

9. La constante anxiété

La peur est l’un des plus grands ennemis vers le chemin de la paix intérieure et du bonheur. Une heureuse situation qui pourrait être gâchée, un évènement tragique qui peut survenir, une perte, les causes de la peur sont multiples. Certaines actions du quotidien proviennent d’ailleurs d’une motivation basée sur la peur, et certaines peurs ne sont pas évidentes à identifier. Avec la peur, nous nous éloignons plus facilement du chemin vers le bonheur. La combattre est un processus difficile mais nécessaire.

 

10. L’amour exacerbé du matériel

Les biens matériels n’ont qu’une existence physique. Ils procurent du bien, mais ils ont généralement tendance à soit être éphémères, soit devenir en fonction du temps une nuisance. Vous devez donc apprendre à vous détacher des biens matériels.
Selon des études récentes, les expériences de la vie procurent plus de bonheur et de souvenirs heureux que les biens matériels le pourraient. Par conséquent, lorsqu’il vous viendra à l’esprit d’acheter un bien dont vous vous débarrasserez d’ici quelques années, pensez à la place à vous faire des souvenirs et une expérience inoubliable. C’est important d’avoir une vie confortable, mais beaucoup plus bénéfique de profiter de cette vie.

 

11. Se sentir coupable continuellement

Tout juste après la peur, l’émotion qui peut vous aspirer la vie de votre âme est la culpabilité. Vous sentir coupable fait partie des moyens les plus efficaces pour vous emprisonner dans vos tourments.
Vous êtes responsables de certaines actions et elles n’ont pas forcément eu de bonnes conséquences. Mais la terre ne s’est pas arrêtée de tourner pour autant, et votre vie continue. Vous pourrez toujours vous excuser ou réparer vos erreurs tant que vous vivrez.
Nul besoin de se plier aux normes d’un individu, peu importe qui est ce dernier, y compris vous-même. Nous représentons à la fois la lumière et les ténèbres, le yin et le yang. Nous sommes à la fois bon et mauvais, mais c’est ce qui fait de nous des humains.

 

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Si les animaux le pratiquent faute de nourriture suffisante, le jeûne volontaire véritable phénomène « tendance » sociétal, séduit de plus en plus de personnes. Mais cette pratique est-elle vraiment bénéfique pour notre système immunitaire ? Quels sont les risques d’un jeûne sauvage sans aucune supervision médicale ? Les cures à la mode donnent-elles un vrai coup de fouet à l’organisme ? Doit-on privilégier le jeûne intermittent ? Aujourd’hui la science ne propose aucune recommandation valable faute d’études approfondies sur le sujet, notamment en lien avec les maladies inflammatoires. Pourtant la popularité du jeûne surfe sur une vague de certitudes, s’expliquant par une certaine « maîtrise » psychologique (pulsions, exaltation...). Bruno FALISSARD (professeur à la Faculté de médecine à l’Université Paris-Sud), souligne que le fait de jeûner « permet de reprendre un certain pouvoir. L’acte de manger n’est plus « animal » mais prend une connotation spirituelle : se nourrir se rapproche alors de pratiques comme le yoga où l’on contrôle son corps et sa respiration, et dans le cas du jeûne, jusqu’à son alimentation ». Alors le jeûne est-il bon ou mauvais pour la santé puisque non seulement on « supprime les apports en nutriments (protéines, glucides, lipides, vitamines et oligo-éléments), donc les apports caloriques, mais on arrête également certains processus cellulaires néfastes (comme lors d'une inflammation par exemple) » dixit le Dr Bruno RAYNARD (chef de l’unité transversale Diététique et Nutrition de Gustave ROUSSY). Le souci est que de nombreuses personnes se reposent sur des affirmations infondées et des publicités « ès régimes » parfois douteuses. Ces personnes n’hésitent plus un instant à commencer un jeûne dans le cadre d’un régime tout en occultant leur état de santé qui peut être aggravé en cas de diabète, d’anémie existante, d’hypotension...

Quant aux affirmations de guérisons des cancers, aucun élément scientifique est en passe de prouver l’utilisation du jeûne, même si certaines recherches contemporaines en cancérologie se révèlent prometteuses dans le domaine de la chimiothérapie. Jeûner demande des précautions en amont, pendant et en aval. Il faut des apports hydriques réguliers et bien garder en tête ce fil conducteur ; Bien s’hydrater (1,5 litres d’eau par jour en moyenne). S’appuyer sur les grandes traditions religieuses ne doit pas faire oublier pour autant que la période de restriction calorique n’est que partielle (moins de 24 heures). Toujours est-il, le jeûne pose des interrogations à l’instar des dernières recherches scientifiques Canadiennes qui préconisent un jeûne intermittent afin de gérer le diabète de type 2.

 

Le jeûne intermittent est-il le meilleur de tous les jeûnes ?

Jeûner 3 jours renouvellerait le système immunitaire dans son ensemble, une idée renforcée récemment par une équipe de chercheurs de l'université de Californie du Sud. Jeûner 5 jours par mois serait bon pour le coeur (réduction des risques cardiovasculaires) dixit des chercheurs américains (conclusions publiées dans la revue CELL faisant suite à une étude pilote sur les hommes). De nombreux chercheurs s’accordent pour dire que le jeûne peut être utile pour réduire certaines maladies « modernes » engendrées par la « mal bouffe ». Il serait également très utile pour réduire les « troubles récurrents de certaines maladies psychiatriques » sous surveillance générale évidemment. Les études présentées au Norris Cancer Hospital de Los Angelès par le Pr Valter LONGO, sont particulièrement
intéressantes (cancérologie et chimiothérapie), soulignant le caractère bénéfique du « jeûne partiel ». Néanmoins, ne jouez pas à l’apprenti sorcier car ce genre d’expérience exige un suivi médical par un professionnel de la santé, de préférence dans un centre spécialisé.

La pratique ancestrale du jeûne aurait donc de nombreux effets positifs sur l’organisme (fonctions cognitives, défenses immunitaires, régénération de la peau, perte de poids, diabète, dépression...). Mais la première recommandation est de suivre à la lettre l’une des 12 règles du cerveau du célèbre neuroscientifique John J. MEDINA (Docteur biologiste moléculaire du développement, consultant-chercheur et enseignant au Département de Génie biologique de la Faculté de Médecine à l'Université de Washington), à savoir celle de l’UNICITE. Ce qui est bon pour vous peut se révéler létal pour votre voisin et réciproquement. D’ailleurs le précepte Chinois le souligne : « 10 000 moines, 10 000 religions. » Même le jeûne intermittent (jeûnes courts mais réguliers) demande des précautions en amont avant de se lancer tête baissée sans un bilan de santé, surtout si vous êtes sous médicamentation. Chacun doit trouver la manière de jeûner qui lui correspond en accord avec son médecin traitant. Il serait de bon ton de commencer par le jeûne intermittent avant de passer à un jeûne de plus de 72 heures ou à celui du régime guerrier, popularisé par un spécialiste de la nutrition, Ori HOFMEKLER. Ancien membre des Forces spéciales israéliennes, il a étudié les réactions physiologiques du corps humain face aux agents stressants extrêmes (situations de survie lors d’opérations militaires). En croisant ses recherches avec les observations existantes sur les habitudes des guerriers ancestraux, il préconise la consommation des aliments à peine cuits et non transformés.

A l’heure du SIAL Paris, le plus grand salon alimentaire mondial qui voit émerger la mode des aliments fermentés (inspirés de la K-Food - nourriture coréenne), avant de vous lancer dans l’aventure du jeûne, efforcez-vous d’abord à manger sainement une nourriture de qualité. L’avenir sera-t-il à l’heure des jeûnes pour mieux prévenir et/ou guérir les maux de l’homme moderne ? Certainement...Toujours est-il, les spécialités médicales gagneraient à s'ouvrir à la thérapie par le jeûne à l’heure de la sucette lyophilisée, du chewing-gum à l’or fin, du thé au collagène et de la mal bouffe, une calamité sociétale qui se conjugue avec le mal être chez les jeunes.

 

Notre société vit au rythme d’un monde « dirigé » au gré des émotions. Ce dernier a engendré de nombreux troubles émotionnels qui rongent les bases fondamentales sur lesquelles nous sommes censés nous reposer en toute quiétude. A travers un capharnaüm émotionnel, la majori- té des individus lambda tente vainement de contrôler ses émotions... en les refoulant. Or, « ce n’est pas l’émotion qui représente un obstacle mais notre incapacité à la maîtriser ». Mais que sa- vons-nous d'elles ? Sommes-nous capables d’apporter des réponses claires et concises aux ques- tions suivantes ? Qu'est-ce que l'émotion ? Pourquoi vivons-nous des émotions et à quoi servent- elles ? Peut-on les contrôler ? Comment réagir face aux émotions des autres ?

La plus grande erreur de l’homme est de considérer les émotions comme des ennemies à com- battre alors qu’elles sont (par nature réactionnelles) synonymes de survie et ce, depuis l’aube de l’humanité. Comme le souligne dans son livre (« Le décodeur des émotions ») Yves-Alexandre THALMANN (Psychologue scientifique, Titulaire d'un doctorat en physique, formateur et confé- rencier) : « Elle est une réponse à un évènement déclencheur interne (pensée) ou externe tout en comprenant bien que la majorité de nos émotions prennent vie dans notre cerveau ... Les quatre émotions fondamentales (la joie, la peur, la colère, la tristesse, auxquelles la surprise et le dégoût viennent parfois se greffer) sont les ferments de notre vie sociale. Elles nous rendent vivants, nous permettent d’évoluer et de vivre ensemble, servent à communiquer. Somme toute, elles sont cru- ciales pour notre équilibre et sans elles, notre survie serait grandement hypothéquée ». Donc, l’émotion, synonyme de réaction normale à un déclencheur, s’avère être « une véritable sonnette d’alarme, mobilisant de l’énergie pour nous faciliter nos actions (fuite ou combat - cerveau repti- lien) et engendrant divers bouleversements physiques pour nous préparer à l’action ».

 

Réhabiliter les émotions pour mieux comprendre et vivre complètement l’instant présent

Le royaume des émotions répond à une logique bien rodée mise en place par Dame Nature. Leurs mécanismes restent pour une grande majorité d’entre nous énigmatiques. Pourtant à ce jour, il est désormais possible de vivre en parfaite intelligence avec nos émotions en apprenant à les explorer, puis à les apprivoiser. En effet, vivre en toute quiétude demande à changer notre comportement à l’encontre de nos émotions (indispensables à notre organisme pour qu’il puisse fonctionner de manière optimale), à travers l’idée qu’il est préférable de nous en servir plutôt que de les subir. Elles prennent naissance en nous et nullement à l’extérieur.

 

Comment réagit-on à l’émotion ?

« Elles sont des réactions à des évènements ou à des pensées qui induisent des modifications à l’intérieur de notre corps, mais aussi des comportements vi- sibles. Ainsi la personne joyeuse saute de joie ou celle qui a peur s’enfuit en courant. Beaucoup de ces réactions ne passent pas par les centres de décision de notre cerveau car elles sont ins- crites en nous en tant que réflexes (par exemple être tétanisé de peur ou serrer les poings sous l’emprise de la colère) ou sont le résultat de conditionnements (crier lorsque l’on s’énerve) ». Les principales réactions sont : La désinhibition, le repli sur soi, la peur, la colère, le dégoût, la sur- prise. L’une des caractéristiques principales de l’émotion est qu’elle se « vit dans le corps et bou- leverse le corps.... Le ressenti n’est pas seulement uniquement un processus psychique, d’où la raison de la difficulté de le contrôler » dixit Mr THALMANN. En effet, nos émotions s’accom- pagnent de diverses modifications physiologiques telles que : l’augmentation des BPM (batte- ments cardiaques par minute - perturbations sensorielles, motrices et cognitives - tachycardie),
l’accélération de la respiration, l’augmentation de la tension artérielle et de la température cor- porelle, la modification des flux sanguins, la diminution de la température périphérique, la chute de l’appétit, le ralentissement du transit gastro-intestinal, accélération de la coagulation san- guine, affichage d’une expression particulière sur le visage (peur, tristesse, colère...).

 

Alors est-il possible de maîtriser nos émotions ?

Très difficilement mais pas rien n’est impos- sible ... Il faut savoir que la grande majorité des manifestations susnommées ne sont pas sous notre contrôle, donc impossibles à influencer par la volonté. Pourquoi ? Simplement parce « qu’elles sont pilotées par le système nerveux autonome, gérant des fonctions vitales de l’orga- nisme ». De surcroît, à travers la respiration volontaire (et encore), il est possible de les contenir, les cacher, les maquiller, voire même les contrôler, mais il ne faut pas se voiler la face, supprimer les manifestations de l’émotion est irréalisable. Néanmoins, dixit Mr THALMANN, « si nous ne sommes pas capables de maîtriser les manifestations physiques des émotions, nous avons une prise sur les comportements que nous adoptons en réaction à elles. On ne choisit pas de devenir rouge de colère, mais il est de notre ressort d’insulter ou non l’automobiliste qui vient de nous couper la route. En clair, nous pouvons choisir nos réactions, du moment ou nous devenons conscients de ce qui se passe en en nous ». La maîtrise du souffle, véritable clef de voute de la relaxation, permet de ralentir le rythme respiratoire. Ainsi grâce à la respiration volontaire, « le système nerveux parasympathique responsable du relâchement des tensions et du retour à l’équi- libre est activé et donc produit une relaxation des autres fonctions vitales (température, rythme cardiaque) ». Quelques disciplines en lien avec la respiration peuvent nous aider à retrouver un rythme cardiaque approprié telles le yoga, le Qigong, le tai chi chuan, la méditation, certains arts martiaux, la relaxation progressive de Jacobson, la sophrologie, l’ACT (une méthode de psycho- thérapie récente qui propose l’acceptation de l’émotion. ACT = Thérapie d’acceptation et d’en- gagement), la musique, les loisirs de nature, la marche nordique, le tir à l’arc et toute activité sportive qui s’inscrit dans un projet en lien avec le désir d’apprivoiser les émotions. Il n’existe pas de recettes miracle. Il est important d’apprendre à se détendre, à relativiser, à se décentrer de soi, à retrouver le goût de l’essentiel et enrayer les distorsions cognitives, à apprivoiser la colère et se réconcilier avec les émotions et notre ressenti. EPICTETE disait : « Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses mais les opinions qu’ils en ont. Ainsi devant toute imagination pénible, sois prête(e) à te dire : tu n’es qu’imagination et nullement ce que tu parais. Ensuite, examine-la bien, approfondis la... ». Décoder nos émotions passent par leur réhabilitation car « elles ont un message à nous donner, pour peu qu’on les écoute ».

 

Saviez-vous que les Français manquaient de sommeil ? En Occident, une bonne sieste réparatrice est souvent perçue (à tort) comme un luxe synonyme de paresse. Selon une enquête menée en 2016 par INSV/MGEN, seuls 67% des Français dorment au minimum 7 heures en semaine. Pire, 25 % des personnes interrogées se déclarent somnolentes. Seulement un sur cinq fait une sieste au moins une fois par semaine afin de récupérer le manque. Quid de la micro-sieste qui permet de retrouver son énergie et sa concentration en moins de 10 minutes ? Selon les pays, la sieste et micro-sieste n’ont pas la même signification sur l’échelle des valeurs. Elles diffèrent selon le climat, les ethnies, les intérêts, les cultures et les individus. La plupart du temps, lorsque le soleil est au zénith, il est impossible de travailler en pleine chaleur.

En prévention de certaines pathologies en lien avec les agents stressants négatifs, de nombreux pays ont opté pour ce mot d’origine hispanique (siesta) paré de bienfaits, notamment au niveau psychologique (réduction du stress, efficacité, meilleures performances) et physique (protection du cœur, meilleure santé). Contrairement à la croyance populaire, la micro-sieste et/ou la sieste n'est pas réservée à ces chères têtes blondes ou aux anciens. Par exemple en Chine, « la sieste est un droit inscrit dans la constitution » (article 43- droit pour les travailleurs), autorisée et réglementée. Au Québec, des tarifs spéciaux (sieste) sont affichés dans des hôtels ou des motels pour un laps de temps bien défini. Au Japon, certaines entreprises l’ont imposé. Elles ont aménagé des espaces destinés à la micro-sieste. En Espagne, les horaires des bureaux laissent aux Espagnols le temps de faire la sieste, même si le gouvernement tente de changer la règle du jeu.

Plusieurs types de siestes existent telles la « sieste dite royale » (1 heure et plus), la sieste éclair (10 à 30 minutes) et la micro-sieste, parfois appelée sieste flash (inférieure à 10 minutes) qui favorise donc la relaxation. Elle permet d'abaisser les rythmes biologiques tout en restant sensible aux stimuli extérieurs. Rien ne vous empêche de vous accorder plusieurs micro-siestes en cours de journée. Spécialiste du sommeil à l'Hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, le Docteur François Marchand (co-auteur du livre « Des nuits sans insomnie : pour en finir avec les troubles du sommeil ») souligne les vertus de la micro-sieste : "Ce laps de temps correspond aux premières phases du sommeil : somnolence et sommeil léger. La personne se détend mais reste sensible aux stimuli extérieurs. Une fois éveillée, elle est immédiatement opérationnelle".

 

Les vertus de la micro-sieste : un atout santé et énergie vérifié

La micro-sieste favorise donc la relaxation, qui permet d'abaisser les rythmes biologiques pour amener le cerveau en phase de sommeil léger, certains spécialistes élargissent la définition de la micro-sieste à cet état de détente particulier. Avec un peu de pratique, il est possible d'y parvenir en quelques minutes, voire même le temps de quelques respirations profondes. Bruno COMBY, ingénieur polytechnicien, spécialiste de la médecine préventive (auteur de l’ouvrage « Eloge de la sieste »), souligne que « La micro-sieste offre un réel regain d'énergie pour un temps équivalent à 10 à 15 fois sa durée ». Couramment pratiquées par les personnes les plus exposées au stress et au manque de sommeil (hommes politiques, chefs d'entreprise, commerciaux, sportifs de haut niveau...), les micro-siestes en cours de journée se révèlent salvatrices pour réviser un examen, se présenter à un rendez-vous important, accroître ses « performances » dans l’enseignement, en politique comme en sport, terminer en toute quiétude un travail urgent, anticiper les événements, visualiser des souvenirs positifs, éviter l’endormissement (au volant par exemple), accroître la motivation, rester efficace malgré la charge de travail... Somme toute, tout le monde s’accorde pour reconnaître les bienfaits de la micro-sieste...
Pourquoi ? Simplement parce que les muscles se relâchent, la respiration et le rythme cardiaque ralentissent et permettent ainsi à l’instar de la méditation, une véritable détente du corps et de l'esprit qui gomme la fatigue physique et psychologique.

La France n’a pas encore opté pour la micro-sieste : Elle est en retard par rapport à ses voisins Européens

Désormais, c’est prouvé, la vigilance diminue toutes les 90 minutes en cours de journée. Qui n’a pas ressenti en début de l’après-midi, le besoin de se laisser aller à une micro-sieste ? Le plus difficile pour la majorité des personnes interrogées à ce sujet est l’endormissement sur commande. Elles ignorent également les moments propices pour plonger dans les bras de Morphée. « La plupart des gens savent qu'il est possible de s'endormir très peu de temps, mais ils pensent eux-mêmes en être incapables, relève Bruno COMBY. Certaines personnes y parviennent naturellement, d'autres ont davantage besoin de s'entraîner, cependant, au final, tout le monde peut y arriver ! ». Alors comment faire ? Dès que votre corps vous envoie des signaux perceptibles, détendez-vous en relâchant les muscles (le corps) et l’esprit à travers le contrôle de votre respiration (volontaire). Il est possible d’éviter les bruits parasites environnementaux en écoutant une musique douce avec un casque pendant 5 à 10 minutes, en toute discrétion (avec l’aval de vos collègues), en lieu et place de la pause-café et/ou cigarette. Si vous avez peur de plonger dans un sommeil profond, programmez votre réveil auprès d’un(e) collègue, d’une alarme discrète ou avec ce truc vieux comme Hérode qui fonctionne, à savoir tenir dans sa main un trousseau de clés qui va tomber à un moment ou un autre. Sinon, essayez ce petit exercice (extrait du Taiji Qigong de santé), synonyme de regain d'énergie : Fermez les yeux, posez vos mains sur vos paupières, étirez-vous tout en faisant plusieurs inspirations lentes et profondes. La cohérence cardiaque (recommandée par les médecins) peut être également un exercice bénéfique de récupération en 5 minutes. Pratiquer la micro-sieste est une force invisible insoupçonnable synonyme d’union du corps et de l’esprit. En Provence, un dicton dit que le soleil se lève deux fois : le matin et après la sieste. Les anciens savaient que la clé de l’équilibre du bonheur passait par la pratique de la sieste ou de la micro-sieste. Il serait bon de temps en temps de relire les préceptes de nos grands-parents. Bien souvent, ils sont de précieux conseils.

Ce titre n’a aucun lien avec les horloges dites élémentaires (stellaires, solaires, nocturlabe, astrolabes, hydrauliques, à sable, à feu, pneumatiques ou mécaniques). Non, en fait « Le rythme circadien regroupe tous les processus biologiques cycliques d'une durée d'environ 24 heures ». Le mot « circadien », qui signifie littéralement cycle qui dure « environ un jour », fut inventé par Franz HALBERG, un biologiste roumain comptant parmi les fondateurs de la chronobiologie moderne.

A l’instar de la majorité des animaux (invertébrés inclus), notre vie est marquée par le rythme veille-sommeil. On peut admirer ce dernier chez les plantes à travers la position des feuilles, des pétales et même de la fleur, tel le tournesol qui change de direction et d’attitude selon l’heure de la journée. Les rythmes biologiques qui suivent un cycle naturel jour/nuit sont étudiés sous le nom de chronobiologie. L’horloge circadienne humaine (24 heures) repose non seulement sur de nombreux mécanismes comportementaux, physiologiques et biologiques (variations lumineuses), mais également sur les mouvements de rotation de la terre. « Si on expose des personnes pendant 10 heures à la lumière, et 10 autres heures à l’obscurité, leur cycle tend à s’ajuster à une durée de 20 heures au lieu des 24 heures naturelles ». De la production d’urine à la pousse des cheveux, de la circulation sanguine au métabolisme cellulaire, une horloge biologique interne à l’organisme maintiendrait une rythmicité de nos fonctions à partir de l’âge de deux mois, période à laquelle les nouveau-nés commenceraient à établir un début de rythme circadien. Suite à des études scientifiques menées par WEVER RA (The Circadian System of Man, Berlin, Springer, 1979) en lien avec le sommeil, nous aurions plus « d’une horloge circadienne dans l’organisme, et que plusieurs mécanismes seraient à l’origine du maintien de notre régularité ».

Il existe des facteurs d'influence capables de perturber le rythme circadien tels les décalages horaires, la lumière artificielle (travail de nuit), une alimentation trop riche en graisses... « Le rythme circadien prend probablement son origine dans le cadre de la régulation de notre horloge interne qui influence notre santé. » ; C’est pourquoi, le rôle des rythmes biologiques est de plus en plus étudié car il apparaît qu’un dérèglement de ceux-ci pourraient engendrer certaines maladies (cancers, maladie de Parkinson...) et que l’étude de l’horloge interne présente dans chaque cellule montrait également « qu’on voyait trois fois plus d’infarctus du myocarde en début de matinée que le reste du temps, parce que leur survenue est liée aux variations de la pression artérielle qui s’élève en fin de nuit » dixit le Professeur Pierre Boutouyrie, cardiologue (HEGP, Paris et Inserm). L’acteur principal serait donc la lumière du jour qui, par la rétine, stimulerait une petite zone au centre du cerveau, le noyau suprachiamatique... véritable métronome de notre horloge intérieure, « responsable » de la production nocturne de la mélatonine. Quant à Madame Hélène DUEZ (chercheuse à l’Inserm, IP Lille), elle souligne que « Le système immunitaire répond sur un rythme circadien. Le nombre de lymphocytes ou de macrophages oscille selon ce rythme circadien, tout comme la capacité de ces cellules à infiltrer les tissus ou à produire des molécules antibactériennes »,

Certains troubles dépendraient aussi du moment de la journée ou de la nuit. Donc certaines professions seraient responsables de la désorganisation du cycle circadien, favorisant les maladies inflammatoires, les perturbations du métabolisme... voire certains cancers.
La question est : Peut-on « réparer » notre horloge interne lorsque celle-ci est déréglée, à l’instar d’une montre que l’on emmène chez le bijoutier ? D’après les scientifiques, la luminothérapie serait une alternative pour réduire la toxicité des rythmes circadiens désynchronisés et la chronothérapie (actuellement à ses premiers balbutiements notamment en cancérologie), offrent des résultats encourageants. Mais la première marche à suivre reste le respect du rythme circadien sous peine de risque accru « de développer une obésité, un diabète de type 2, des événements cardio-vasculaires, des troubles du sommeil et de l’humeur (dépression) et des cancers » dixit Hélène DUEZ, de l’Institut Pasteur de Lille.

Le Professeur Francis LEVI (unité de chronothérapie des cancers à l’université de Warwick - Royaume-Uni) confirme « les recherches et le travail titanesque qui ont fait entrer l’horloge biologique dans les fondements de la médecine de précision ». À l’institut Pasteur de Lille, les chercheurs souligne confirment que « l’horloge est impliquée dans la réponse du système immunitaire et que si l’on modifie le fonctionnement de cette horloge en utilisant une molécule chimique qui la cible directement, on agit sur la réponse immunitaire des macrophages et, en l’occurrence dans notre étude, sur le taux de survie à une hépatite fulminante ». Si les horloges biologiques varient d'une personne à l'autre, on sait désormais que la médicamentation a son rôle à jouer en adéquation avec les rythmes circadiens. Ainsi, pour soulager l’estomac, l'aspirine doit être de préférence prise le soir alors que la tolérance pour les corticoïdes est amplifiée le matin ! Actuellement, des pistes novatrices sont à l’étude pour soigner l'asthme et le diabète. Mais quid de la méditation et de la MTC (médecine traditionnelle Chinoise) ? Des études sont actuellement faites en parallèle avec les recherches scientifiques conventionnelles sur l’horloge et les rythmes circadiens. Nul doute que l’avenir nous prépare des (bonnes) surprises si la science travaille de concert avec la médecine orientale. Ne jamais oublier que la santé est le trésor de la vie !

 

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