Dans une société cartésienne, anesthésiée par un prêt-à-penser astucieusement imposé à des fins mercantiles, politiques et/ou idéologiques, nous ne savons plus aller à l’essentiel. Ainsi, en faisant place au paraître plutôt qu’au verbe être, on a une fâcheuse tendance à oublier le formidable potentiel offert par la nature et notre corps. Qu’on le veuille ou non, ils sont des composantes de l’universalité dans leur intégralité. Comme nous le rappelaient les Maîtres et les sages d’antan, l’univers n’est pas autour de nous, il est en nous. Notre corps composé d’eau, d’atomes et de cellules de cet univers, reflète parfaitement la merveilleuse histoire de la vie. Aujourd’hui, on assiste (enfin) à une ouverture des responsables de la médecine conventionnelle aux médecines dites alternatives, grâce à une technologie de plus en plus pointue. De nombreux médecins ont pris un peu de recul et acceptent l’idée d’associer ces « médecines douces », avec une approche globale de l'individu.

Lors de l’audition en 2012 du Pr Agnès BUZYN (alors présidente de l'Institut national du cancer), elle déclarait à la commission du sénat « D'après nos enquêtes, 30 % des patients avouent avoir eu recours à des médecines alternatives ou complémentaires. 85 % d'entre eux l'ont fait afin de mieux supporter leur traitement, tandis qu'ils sont 27,5 % à indiquer que leur objectif était de traiter le cancer lui-même, ce qui constitue pour nous un signal d'alerte... ». Depuis, certains hôpitaux expérimentent le Qi gong (pour soulager des effets secondaires du cancer) et la musique thérapeutique. Des actions (à travers la musique) s’élaborent en étroite collaboration avec les établissements hospitaliers dans le cadre de conventions annuelles signées d’un commun accord. « Tous les publics sont touchés, des bébés prématurés aux personnes âgées... Il a été démontré des correspondances vibratoires entre les fréquences d’ondes émises par la musique et le corps humain (physique, énergétique et mental) permettant de rétablir une harmonie du corps et de l’esprit en relation avec son environnement » (sources ulule.com). Alors on ne peut qu’encourager la "musique thérapeutique", mais sous certaines conditions et avec des instruments en adéquation avec les besoins.

Parmi ces instruments, certains possèdent des propriétés acoustiques remarquables et une forte résonance vibratoire. Citons le Spacedrum (version française du Handpan), le shakuhachi (une flûte en bambou), la kora, les carillons koshis... mais surtout les bols tibétains et la kalimba. La conception spécifique des bols ancestraux est unique car ils constitués d’un alliage de sept métaux (associés à sept astres, reliés aux sept jours de la semaine et aux sept chakras) qui émettraient individuellement une vibration particulière. L’intérêt des puissantes vibrations de ces bols est leur pénétration dans notre corps composé à + de 65% d’eau et leurs connexions avec notre force intérieure, comme le souligne le psychothérapeute Néerlandais Hans de Back : « Tout comme un instrument bien accordé caresse l’oreille, le massage par Bols Chantants caresse le corps, l’esprit et l’âme ».

Un autre instrument au son enchanteur et aux vertus thérapeutiques est le « piano à pouce » appelé sanza (ou senza, likembé en Afrique), plus connu sous le nom de kalimba. Cette merveille, née 1000 ans avant J.C. (fabriquée à l’origine avec des lames de bambous) est aujourd’hui constituée d’une sorte de clavier en métal et d’un résonateur. On dit dans la mythologie bantoue « que chaque lame de la kalimba représente une phase de la Création du monde ». Du groupe Genesis aux conteurs des villages, cet instrument universel révèle tout son pouvoir et sa résonnance qui influe sur le corps mental, émotionnel et physique, à l’image de cette magnifique interprétation du standard « My Favorite Things » par Youn Sun Nah (à découvrir sur youtube). Pour les musiciens, l’autre intérêt de la kalimba est l’accordage très facile : il est possible d’accorder soi même en 432 Hz ou encore le do en 528 Hz pour bénéficier de ces fréquences de guérison.

De nouvelles études scientifiques ont mis en évidence les bienfaits de la musicothérapie :

Aujourd’hui, des « luthiers » créent des instruments ergo-thérapeutiques, adaptés aux personnes handicapées - dyslexiques, handicapés moteurs - ou aux personnes âgées. Les « vertus thérapeutiques » de la musique et du son font l’objet d’études scientifiques approfondies afin d’infirmer ou de confirmer les recherches de nos ancêtres qui connaissaient les sons capables de libérer les blocages. Par exemple, les Amérindiens jouaient de la flûte fabriquée dans du bouleau afin de soigner les rhumatismes. En Chine, le chef de l’orchestre impérial (également médecin) composait des « œuvres thérapeutiques » pour l’empereur et ses proches, pendant que les médecins grecs « se référaient à la gamme pythagoricienne pour la classification des différents pouls ». Et en France me direz-vous ? Le fondateur de la psychiatrie, Philippe Pinel, introduisit la musique dans les asiles (chœurs, fanfares, concerts). Des recherches menées par le professeur Jacques Touchon, spécialiste de la maladie d’alzheimer (Hôpital Gui de Chaliac à Montpellier), ont établi que « les séances permettent une stimulation des fonctions cognitives en favorisant des encodages mnésiques et des évocations de souvenirs ». Ces études furent corroborées par Madame Edith Lecourt (psychanalyste et musicothérapeute) qui souligne que « certains morceaux peuvent réveiller des pans entiers de mémoire enfouis, par le biais des émotions ». D’autres recherches (menées à l’université Paris VI Jussieu avec la biologiste du CNRS Hélène Grimal) ont « établi que les cellules humaines changeaient de forme et de couleur quand on leur prodiguait un son ». La musicothérapie a fait son entrée dans les services de néonatologie (prématurés). D’après des chercheurs Taiwanais (université de Kaohsiung), « elle pourrait réduire le stress psychologique chez les femmes enceintes et contribuer à un mieux être ». Madame Edith Lecourt confirme le fait « qu’elle permet aussi d’établir une communication unique et privilégiée entre la mère et son enfant ». Ainsi, à sept mois de développement utérin, « le fœtus entend les bruits et les sons ». Comment est-ce possible ? Tout simplement parce que « ces sensations auditives seraient transmises par la voie des conductions osseuses ».

Le corps humain est un instrument de musique à lui tout seul, une véritable caisse de résonance qui vibre au diapason de la nature, donc de l’univers. A travers la musicothérapie et les instruments dits thérapeutiques, on peut vivre un état proche de l’hypnose. Les scientifiques s’intéressent de près à la médecine dite vibratoire et à la thérapie du son car elles agissent à la fois sur le cerveau, sur nos cellules et notre métabolisme. On connaît désormais les vertus des vibrations « positives » qui passent par les tympans, puis transformées en énergie électrique, envoyées au cortex cérébral par les fibres nerveuses, décodés et interprétées par le cerveau. Avec les avancées scientifiques, on peut désormais se poser cette question en toute légitimité : Et si la musicologie était la médecine du futur ?

 

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Combattre le stress est un de nos plus grands défis au quotidien. La relaxation naturelle par le corps fait partie des méthodes les plus efficaces qui peuvent y parvenir. Vous vous servez donc des défenses naturelles de votre corps pour combattre le stress et l’anxiété à travers le yoga, la visualisation ou la relaxation par la respiration ou musculaire. Leur pratique régulière permet de diminuer le stress quotidien tout en atteignant un certain niveau de sérénité et de tranquillité.

La réponse de relaxation

Vivre une situation stressante conduit notre corps à un changement hormonal et chimique involontaire. Il s’agit d’une réponse naturelle de notre organisme palpable via la hausse du rythme cardiaque, la tension musculaire, l’accélération de la respiration et la baisse de l’immunité. Une telle réponse au stress est nécessaire dans certains cas urgents mais s’avère nocive en permanence, créant une tension constante au niveau corporel et spirituel. Le stress est inévitable, toutefois, chacun peut apprendre à activer une réponse de relaxation en soi.

Il s’agit d’un état de tranquillité profond qui s’oppose parfaitement à l’état de stress grâce auquel le système nerveux devient plus équilibré, les hormones de stress moins nombreux, l’activité musculaire moins rapide et la circulation sanguine vers le cerveau augmentée.  La réponse relaxante a la faculté de tranquilliser le rythme cardiaque, de calmer la respiration, de stabiliser la tension artérielle et de relâcher les muscles du corps. En outre, elle permet également à la personne qui la pratique d’avoir un plus haut niveau d’énergie, de mieux se concentrer, de résister aux maladies et d’être plus productive et plus motivée.

La diversité des techniques de relaxation

Les techniques de relaxation conduisant à une réponse relaxante sont nombreuses et variées. Leurs bases sont faciles à apprendre, elles doivent toutefois être pratiquées tous les jours afin d’être efficaces. Selon les spécialistes, une séance quotidienne de 10 à 20 minutes est nécessaire à une bonne réponse de relaxation. Afin qu’elle soit entièrement aboutie, vous devez au moins y passer une demie heure.

Dans votre recherche d’efficacité, sachez que toutes les techniques de relaxation se valent. Les résultats varient de la fréquence suivant laquelle vous les pratiquez. Le mieux est d’opter pour une technique ou une association de techniques adaptées à votre corps ou à votre mode de vie. Les mécanismes de relaxation les plus recommandés consistent à préparer mentalement son corps à la relaxation, à rester éveillé et à s’adonner à une pratique régulière de relaxation. Evitez toutefois la position allongée sur le canapé, l’endormissement ou encore la paresse.

 

Diminution quotidienne du stress, comment faire ?

Pour réussir à réellement diminuer votre niveau de stress, vous devez intégrer entièrement votre méthode de relaxation dans l’organisation de votre quotidien. Ainsi, réservez un horaire précis à cette relaxation une à deux fois par jour. Avant de commencer vos tâches quotidiennes, par exemple, prévoyez un petit moment détente.

Pour que votre réponse relaxante soit un succès, privilégiez un endroit calme dans la maison ou en dehors, sans que l’on puisse vous y déranger. Choisissez ensuite une posture confortable sans toutefois vous allonger au risque de tomber dans le sommeil. Optez pour un point de concentration pratique, un mot ou une phrase que vous pourrez répéter durant votre séance de relaxation. Cela peut également être un objet, un point sur le mur, etc. Soyez passif, ne vous préoccupez plus du reste du monde et de ce qui pourrait vous tracasser. Focalisez-vous entièrement et uniquement sur ledit point de concentration !

Le Reiki est un terme japonais. Le Rei signifie « universel et inclut la matière, l'âme et l'esprit » tandis que le Ki ou Qi fait référence à l’énergie vitale coulant en chacun de nous. Le Reiki consiste alors à mettre ou à remettre en contact l’énergie universelle avec notre énergie vitale afin de parvenir à une guérison.

A propos du Reiki

Le Reiki est un traitement suivant lequel le praticien canalise l’énergie universelle avec des symboles ésotériques et de sons sacrés et l’insuffle au sujet traité via une imposition des mais sur différentes zones de son corps. Transmettre cette énergie nécessite pas de toucher le corps, cela peut se faire de loin. Avec son intelligence, l’énergie universelle est capable d’identifier d’elle-même le patient nécessitant son intervention et de l’envahir sans aucun effet secondaire. Dans ce cadre, l’énergie personnelle du praticien reste en retrait durant tout le traitement.

Le Réiki est facile à pratiquer, tout le monde peut devenir praticien en seulement 7 ou 14 jours et s’auto-traiter ou soigner ses proches. Il s’agit d’une discipline énergétique qui touche directement le champ vibratoire du sujet traité. Toutefois, aucun attachement religieux ne lui est associé, ni le praticien ni la personne soignée n’a besoin de réaliser un quelconque cheminement spirituel pour le pratiquer.

Le Reiki, une pratique légendaire

Selon la légende, les bases que lesquelles se fonde le Reiki ont été créées par un Japonais dénommé Mikao Usui (1865 à 1926) au début du XXe siècle. Pris pour un théologien chrétien, Usui était plutôt un très jeune apprenti bouddhiste, rapporte une synthèse d’études parue dans la revue Alternative Therapies in Health and Medicine.

Il y a appris les arts martiaux et s’est lié d’amitié avec un japonais devenu chrétien sans s’initier de son fait à la théologie. Hawayo Takata est le précurseur du Reiki en Occident en mentionnant le christianisme afin qu’il soit plus assimilable dans cette partie du monde. Elle a importé le Reiki du Japon à Hawaii en 1937 après avoir été traitée à l’aide de celui-ci par un jeu disciple de Mikao Usui : Chujiro Hayashi. Hayashi a ouvert une clinique basée sur le Reiki après qu’Usui l’ait autorisé à en exploiter les bienfaits thérapeutiques et à les appliquer. Ce dernier aurait toutefois modifié le Reiki d’Usui, le maître ayant finalement choisi pour successeur officiel Jusaburo Ushida.

Ce dernier a hérité de la présidence de l’organisation Usui Reiki Ryoho Gakkai d’Usui après son décès. Hawayo Takata, quant à elle, est décédée en 1980, léguant son savoir-faire à 22 maîtres de Reiki en Amérique du Nord. A cette période, le Reiki s’est fortement étendu en Occident, transformé par les maîtres selon leurs aspirations.

A cheval entre spirituel et médical

Certains associent le Reiki à une vieille technique traditionnelle qu’Usui aurait redécouverte et revisitée durant une séance de bouddhisme. Cela pourrait s’avérer exact étant donné que les tantras du bouddhisme tibétain recèlent quelques traces de guérison opérées à l’aide d’imposition des mains. Par contre, elle est absente des pratiques médicales découlant du bouddhisme. On en conclut donc qu’Usui n’était pas médecin mais plutôt guérisseur spirituel qui use de l’imposition des mains comme on en voit dans le bouddhisme et le védisme. En somme, le Reiki est donc une pratique spirituelle, voire mystique, empreinte de « secret ».

Le Qi Gong est apparu en en Chine il y a plus de 2000 ans. Il s’agit d’une gymnastique traditionnelle combinée à une science de la respiration. Il faut connaître et maîtriser son énergie vitale pour le pratiquer, le tout en effectuant des gestes lents, des exercices de respiration en se concentrant.

A propos du Qi Gong

Les avantages prodigués par le Qi Gong ne sont pas inconnus des pratiquants chinois. Les chercheurs occidentaux, eux, y portent un intérêt récent, signe que cette discipline pourrait bien anticiper et traiter différents problèmes de santé. Les personnes stressées et celles sujettes au stress chroniques verront certainement ses bienfaits. Une méta-analyse publiée dans l’American Journal of Health Promotion sept ans plus tôt, révèle les bienfaits du Qi Gong.

La qualité de vie et l’état psychologique s’en trouvent amélioré, de même que la fonction immunitaire, l’état physique ou le système cardio-pulmonaire, etc. Selon les experts en la matière, le Qi Gong disposerait de plus de 3000 styles actuellement. La discipline réduit le stress et rend plus souple, plus concentré. Il consiste en gestes lents en symbiose avec l’inspiration et l’expiration, un peu comme au yoga, en engageant le corps et l’esprit à la fois. Pratiquer le Qi Gong, c’est développer une habilité mentale et trouver la paix intérieure, être plus fort, dormir mieux et être plus énergique. Vous n’avez pas besoin d’être équipé pour le pratiquer, il peut se faire partout et à tout moment.

Les atouts du Qi Gong

Le Qi Gong est efficace pour réduire la tension artérielle et obtenir une meilleure santé cardiaque. D’un côté, les gestes réalisés durant la pratique du QI Gong et du Tai Chi procurent une chaleur et une énergie que les scientifiques occidentaux associent à une amélioration de la circulation du sang. Etant donné les différentes intensités de l’exercice, le système cardiovasculaire peut être influencé, faisant hausser le battement du cœur ou le calmant.

Des personnes analysées par les chercheurs ont affichée une pression systolique réduite, passant de 152 mmHg à 137,3 mmHg. Le Qi Gong combat également le stress est ses méfaits. Selon une revue du Journal international de la médecine comportementale, il a un excellent effet sur le bien-être psychologique, la dépression, le stress et l’anxiété. Une expérience menée sur dix étudiants pratiquant le QI Gong durant une séance d’une heure révèle qu’ils ont été plus satisfaits, plus calmes et plus détendus. Le Qi Gong influence également l’immunité, des recherches in vitro et in vivo révélant qu’il contribue à la création de cellules immunitaires (monocytes, lymphocytes…).

Les personnes âgées et celles atteintes de cancer peuvent également profiter de ses bienfaits. 162 patients atteints du cancer ont été examinés en 2010, la moitié d’entre eux soumis au Qi Gong et l’autre poursuivant les soins d’usage. Le premier groupe ayant pratiqué le Qi Gong a développé une qualité de vie, une fatigue, une humeur… plus améliorées.

 

Les exercices de Qi Gong pour débutants

Il faut passer par le Tai Chi ,une suite de mouvements gracieux pour maîtriser le Qi Gong. La version raccourcie du Tai Chi créée par le maître Chen Meng est la plus populaire d’entre toutes ne requiert que 15 minutes. Facile, elle peut se faire à la maison (dans une pièce vide), dans son jardin ou dans un parc. Faites des étirements basiques avant de vous y mettre, vêtements amples à l’appui, et commencez par une séance de Tai Chi de 10 à 20 minutes au quotidien. Le Tai Chi s’apprend avec le temps, allez-y progressivement et en douceur, position après position, pour une qualité d’entrainement maximale !

Edgar Cayce, le plus grand médium et guérisseur américain soulignait l’importance de la musique, qui non seulement adoucit les mœurs, mais peut également soulager, apaiser, stimuler (voire soigner) toutes sortes de maux (physiques et/ou psychologiques) tels les angoisses, le stress, la mémoire, la concentration... Les occidentaux s’intéressent réellement depuis les années 50 aux effets vibratoires, alors même que le traité Chinois “Hong Fan” expliquait déjà il y a 5000 ans le lien entre les notes et les viscères ! Le témoignage le plus éloquent de cette époque reste une méthode traditionnelle de Qi Gong Taoïste appelée Liu Zi Jue ou les 6 sons thérapeutiques. Ils conjuguent le souffle, la visualisation, des gestes et des sons spécifiques dont le but final est « d’éliminer par la vibration induite l'énergie perverse logée dans les organes (foie, coeur, rate-pancréas, poumons et reins), ainsi que le triple réchauffeur ». Des sages Chinois à Platon qui affirmait que « La musique est un moyen plus puissant que tout autre parce que le rythme et l’harmonie ont leur siège dans l’âme..., toutes les médecines traditionnelles connaissent les bienfaits des vibrations depuis des millénaires. Alors qu’en est-il des scientifiques ?

Aujourd’hui, des chercheurs utilisent la musique dans les traitements de la dépression, de l’autisme infantile, des psychoses… Le moins que l’on puisse dire est, que les expériences « musicales », tentées aux quatre coins du globe, se révèlent bigrement positives. Ainsi, à l’heure de la sieste obligatoire, les « Beethoven’s Babies Bill » (nom donné aux petits enfants de l’état de Floride aux USA) voient leur développement cérébral stimulé en toute quiétude, par une demi-heure de musique classique quotidienne. Le site www.psychologies.com souligne à juste titre que « L’apprentissage précoce de la musique favoriserait le développement des circuits neuronaux dans les zones de représentation spatiale du cerveau. Par ailleurs, une équipe de chercheurs chinois vient de démontrer qu’en stimulant la mémoire, l’apprentissage de la musique favorisait celui du langage... ».

Une autre expérience, mais Anglaise cette fois-ci, se révèle être une grande réussite à plus grande échelle. Des responsables de la sécurité des stations de Newcastle (Tyne & Wear Metro) ont décidé de diffuser de la musique douce en lieu et place de la musique pop/Rock habituellement proposée aux voyageurs. Il en résulte une diminution de 50% du vandalisme gratuit et des agressions. En France, certains hôpitaux (Armand-Trousseau et Necker entre autres) et de nombreux cabinets (dentiste, médecine générale...) proposent également de la musique douce. Les résultats enregistrés sont plus que probants. Comme le souligne Erik PIGANI, « Les sons jouent un rôle positif sur la réussite des anesthésies et aide les enfants à mieux vivre le traumatisme de leur séjour hospitalier ».

Chaque son possède ses propres fréquences vibratoires qui font réagir nos cellules, même si la perception diffère suivant les hommes et les femmes. Comme le souligne l’excellent site dédié au son (www.cochlea.org) « La fréquence correspond au nombre de vibrations par seconde : s'il y en a peu on entend un son grave, s'il y en a davantage on entend un son aigu. L'onde acoustique se propage dans l'air à 340 m/s, dans l'eau à 1500 m/s et à des vitesses encore supérieures dans les matériaux plus denses (3500 m/s dans l'os et jusqu'à 6000 m/s dans l'acier ). Dans le vide, dépourvu de matière, aucun son ne se propage. Exemple : si on met une source sonore sous une cloche, on entend le son. En revanche, si on fait le vide sous la cloche, le son disparait puisqu'il n'y a plus de molécules d'air... ».

Il ne faut surtout pas occulter le fait que l’émotion ressentie par une personne dépend également de l’unicité, des coutumes, des circonstances, de l’ethnie, des éducations reçues en amont (école, religion, parentale...). A titre d’exemple, le "chant" du vent, de la forêt ou de la mer peut être perçu comme est une mélodie méditative et positive pour certains et un bruit assourdissant, dépressif et négatif pour d’autres.

A travers le son, des facteurs entrent en ligne de compte tels la note (sa durée et sa hauteur), le tempo, le rythme, la mélodie, le timbre, l’harmonie, l’intensité, le volume.... C’est pourquoi la combinaison de ces éléments peut ralentir les rythmes du cerveau (en adéquation avec ceux de la musique classique, sacrée, new age...) ou accélérer leur intensité jusqu’à une certaine transe (voire la folie) telles certaines musiques ethniques, techno ou le hard rock. L’explication scientifique est simple : A titre de rappel, quelque soit la musique écoutée, les expériences de « sonoluminescence » éprouvées par des chercheurs américains ont démontré que les sons avaient bel et bien une action physique sur la matière, donc une action vibratoire sur tout notre corps et nos rythmes biologiques. Ainsi même chanter sous sa douche est une pause thérapeutique, au même titre que le rire ou le bâillement qui engendrent les hormones du bonheur (ocytocine, sérotonine, dopamine, endorphine). D’ailleurs ne dit-on pas que « la voix est, par excellence, le centre névralgique de l’être humain ? ».

D’après le célèbre psychologue américain Howard Gardner, « la créativité musicale est l’une des fonctions fondamentales du cerveau, au même titre que le langage et la logique mathématique » d’où peut-être ce choix de la majorité des mathématiciens pour Bach ! Les différentes études scientifiques s’accordent pour dire que le « façonnage » du cerveau (pensée, comportement, action, réaction, observation...) se construit et se structure à travers divers environnements (visuel, parentale, scolaire et sonore). C’est pourquoi, il est impératif de prendre garde aux vibrations et aux sons proposés à la petite enfance car nos structures psychique et physique sont réellement influencées par la musique. A l’instar de la peur ou des phobies (ancrées parfois depuis plusieurs générations), certains évènements sonores peuvent être associés à des expériences positives ou négatives, à une période précise de notre enfance.

Mon professeur Li Wing Chuen me disait « Ecoute le silence et tu verras l’invisible ». Aujourd’hui, je comprends qu’il n’y a pas de frontière entre le son et le silence. Ce dernier fait résonner notre intériorité et nous offre la plus belle des musiques, celle qui est branchée sur la fréquence du bonheur.

 

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Platon déclarait que « La musique est un moyen plus puissant que tout autre parce que le rythme et l’harmonie ont leur siège dans l’âme. Elle enrichit cette dernière, lui confère la grâce et l’illumine. » Qu’elles soient orientales ou occidentales, ethniques ou traditionnelles, classiques ou modernes... les musiques et les chants (sacrés, spirituels, religieux, guerriers, d’agréments ou expérimentaux...) produisent des sons avec des fréquences et des vibrations qui leur sont propres. Ils déplacent de l’air et font réagir nos cellules à travers la musique classique, le jazz ou le blues, le rock ou le Heavy metal, la Techno ou le disco.
 
Des incantations Egyptiennes aux chants grégoriens, des Amérindiens aux Chamans de Mongolie, de Mozart à Pink Floyd, les hommes ont toujours reconnu aux sons un réel pouvoir. D'ailleurs le plus grand médium et guérisseur américain Edgar Cayce (auteur de "Guérir par la musique") soulignait que la musique pouvait soulager, voire guérir certaines maladies, mais il était important de l'employer avec discernement car « certains sons peuvent rendre malades ceux qui les écoutent ». Joseph Samson, maître de chapelle de la cathédrale Saint-Bénigne deDijon a offert " toutes les réponses aux nombreuses questions qui se poseront à la suite de Vatican II » à travers son livre "Musique et chants sacrées".
 
« Ce n'est pas en regardant la lumière qu'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité". Fidèle à cet adage, j’ai effectué des recherches afin de trier le vrai du faux au sujet de la musique sacrée, en m’appuyant de préférence sur des données scientifiques contemporaines. D ‘abord, pour comprendre la musique sacrée en aval, mieux vaut se poser les bonnes questions en amont. Qu’est ce qu’un son ? « C’est une vibration mécanique d'un fluide, qui se propage sous forme d'ondes longitudinales grâce à la déformation élastique de ce fluide ». Trois éléments sont nécessaires à l'existence d'un son : une source (qui produit le son), un milieu (qui transmet la vibration) et un récepteur (l’oreille et l’ouïe) sensible aux vibrations entre 16 Hz et 20 000 Hz. Comment percevons-nous la musique, les vibrations et les fréquences ? La parole est à la science.
 

La musique vue par les scientifiques :

Grâce à une expérience de « sonoluminescence » effectuée par des chercheurs Californiens du « Jet Propulsion Laboratory » (Pasadena), nous savons que les sons ont une action physique sur la matière ». Notre organisme, véritable orchestre à lui tout seul, est sensible aux vibrations. Ainsi, Erik PIGANI (psychologue de formation, psychothérapeute, pianiste et compositeur) souligne que « Lorsque la musique entre en correspondance avec nos rythmes biologiques, l’harmonie règne...Si les rythmes et les fréquences extérieurs sont trop rapides, trop agressifs, les interprètes de notre orchestre intérieur sont perturbés. Ils essaient alors de s’adapter en « suivant le mouvement. Résultat : le stress et la tension montent » (sources www.psychologies.com - 2013).
 
Si certains sons peuvent engendrer de graves séquelles irréversibles à travers les tortures sonores volontaires (la cloche) ou « involontaires » telle l’obusite (appelée également « traumatophobie » - TSPT ) faisant suite à une exposition prolongée aux bombardements,heureusement les vibrations peuvent soigner et soulager bien des maux. Erik PIGANI nous rapporte que le chercheur Français Fabien Maman a mis au point une technique très originale à travers sa propre synthèse de l’univers vibratoire (sons, couleurs, odeurs, mouvements), « en posant des diapasons métalliques directement sur les points d’acupuncture. Les vibrations courent le long des muscles, des nerfs, des os... et « raccordent » notre corps et nos énergies ». Mr PIGANI (également journaliste et chef de rubrique à Psychologies magazine) souligne aussi le travail de Madame Hélène d’Hennezel (musicothérapeute) avec des sourds : « Leurs oreilles ne fonctionnent plus mais leur corps entend les messages qui lui sont envoyés. Au cours de certaines séances, j’arrive presque à voir le parcours des ondes sonores tant leur présence est palpable. » Ainsi comme le rapporte Mr PIGANI « Voilà pourquoi certaines fréquences musicales – ou des sons de notre environnement quotidien – entrent en résonance avec celles de notre système nerveux et procurent une sensation d’apaisement, de bien-être. Tandis que d’autres vibrations entrent en conflit avec nos fréquences intérieures provoquant des « fausses notes » qui malmènent notre système nerveux. Ce phénomène physique explique aussi l’effet calmant des musiques dites de relaxation : les rythmes du cerveau s’adaptent à ceux de la musique, ralentissent leur intensité et nous font parfois plonger dans un profond sommeil... »
 

Musique et fréquences sacrées, attention aux charlatans

Il faut prendre garde aujourd’hui aux références historiques non vérifiées et aux « témoignages thérapeutiques » en ligne sur les réseaux sociaux. Bien souvent, certains auteurs ont expurgé la musique sacrée de toute référence spirituelle. Certains escrocs profitent de la vogue New Age pour affirmer que certaines vibrations sont capables de soigner le sida ! Certes le son touche l'enveloppe musicale de l'être, mais prenez garde aux "affirmations" fantaisistes qui reposent sur des inventions mystiques, spirituelles ou religieuses, sans aune preuve scientifique, ni étude clinique et musicologique sérieuses. De plus, il est important de faire la différence entre la musique sacrée, spirituelle et religieuse. Alex Michel, fondateur de Mental Waves est sans doute l'un des plus grand expert du sujet et ses recherches et créations sur les sons et vibrations sont sérieuses et utilisées dans plusieurs continents.
 

Le cerveau en ondes Alpha

Comme le souligne l’excellent site www.psychologies.com « toutes les musiques sacrées ont la particularité de distendre le temps et l’espace et de faire passer le cerveau en « ondes alpha. C’est pourquoi elles sont propices non seulement à l’éveil spirituel mais aussi à la relaxation et à la réduction des douleurs ». Mais attention, n’est pas musique sacrée qui veut ! Suivant l'expression musicale, les fréquences exercent une influence sur nos comportements, pour le meilleur comme pour le pire. En guise de conclusion de cette première partie, voici une belle définition de la musique, signée Mikhaël Aïvanhov : « C’est une respiration de l’âme. C’est par la musique que l’âme se manifeste sur la terre. Quand la conscience supérieure s’éveillera en l’homme, quand il développera en lui des possibilités de perception plus subtile, il commencera à entendre cette symphonie grandiose qui retentit à travers les espaces, d’un bout à l’autre de l’univers, et il comprendra alors le sens profond de la vie. »

 

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Le subliminal, auréolé de mystères pendant des décennies, soulève de nombreuses questions, autant par le simple quidam que par les neuroscientifiques. Les recherches remontent aux balbutiements de la psychophysique. Depuis la théorie du stockage des informations dans le subconscient (observé au début du XXème siècle par le psychologue Autrichien O. PEOTZLE), on sait aujourd’hui que notre cerveau filtre les informations (quelques 100 000 images « vues » par nos yeux quotidiennement) et ne garde que les principales qu’il juge utiles à notre survie. Entre les légendes et la réalité du subliminal, on retrouve 3 catégories de personnes :
- Celles qui nient l’existence de l’inconscient,
- Celles qui soulignent le viol psychique, la manipulation des foules et la dangerosité d’un tel procédé
- Et les défenseurs des messages subliminaux (visuels et/ou auditifs) qui considèrent ces derniers comme une excellente passerelle pour déposer sur la rive de l’inconscient des informations positives et constructives. Difficile de voir clair entre les préjugés, les contradictions et les affirmations ponctuées par les législations mises en place par l’exécutif. Comme le souligne le docteur en psychologie Richard BANDLER, « La certitude bloque probablement plus les progrès de l'homme que n'importe quel état d'esprit. Cependant, la certitude, comme tout, est une expérience subjective que vous pouvez changer ».

D’abord qu’est-ce qu’un message subliminal ? Ce mot prend racine dan le latin « sub limen » qui signifie « sous le seuil ». Jean-Baptiste LEGAL (Maître de conférences en psychologie sociale à l'université Paris X), auteur du « pouvoir des images subliminales » (Cerveau & Psycho N°49) le définit ainsi : « Jusque dans les années 1980, la définition de ce qu’est la perception subliminale s’articulait autour de la détermination de seuils. Plus précisément, la perception subliminale prenait place entre le seuil objectif (à partir duquel un stimulus – image ou son – peut être traité par le système perceptif) et le seuil subjectif (à partir duquel nous sommes capables d’indiquer verbalement qu’un stimulus a été présenté). Aujourd’hui, on parle d’exposition subliminale quand une information est présentée de telle sorte qu’elle est traitée par notre système perceptif et cognitif, sans pour autant qu’elle soit consciente, même si l’on focalise son attention pour la détecter… »

Les développements récents de la psychologie montrent que les messages subliminaux visuels observables par la science peuvent influer sur nos comportements, sous certaines conditions. En effet, l’unicité chère au Docteur John MEDINA (les 12 lois du cerveau) doit être prise en compte au même titre que le seuil de détection d’une information, différent et variable selon les personnes. Toujours est-il « on peut considérer que, pour des durées d’exposition inférieures à 20 millisecondes, l’exposition à une image est subliminale ». Mais attention : Si vous effectuez des recherches sur les réseaux sociaux, il y a vraiment de quoi en perdre son latin entre les légendes, les confusions et la réalité scientifique, entre les gourous qui vous promettent monts et merveilles et les personnes persuadées d’un complot d’un nouvel ordre mondial (manipulations de masse…). Aujourd’hui, nous ferons un résumé sur les images subliminales étudiées par la science et utilisées par des tiers (à des fins commerciales ou politiques…), avant d’aborder prochainement les messages subliminaux auditifs (voix, musique…).

Dans la pensée collective, le terme subliminal est synonyme « d’images cachées ». De François Mitterrand à Walt Disney, des images « suggestives » ont été « intégrées » en arrière-plan. Par exemple, une grande majorité de Français a découvert les messages subliminaux en 1988 au cours de la campagne présidentielle Française, à travers le scandale d’une insertion subliminale visuelle dans le générique du journal d’Antenne 2, à savoir la photo du candidat et président sortant (François Mitterrand)). « Le procès intenté pour manipulation électorale a été perdu, car l'image durait plus d'un vingt-cinquième de seconde, ce qui excluait la qualification de subliminale... ». Plus récemment, le CSA a mené une enquête auprès de M6. Il a demandé à la chaîne des explications sur des insertions subliminales (un téléspectateur affirmait avoir détecté trente-trois images de l'appareil photo Kodak Fun) pendant l'émission POP STARS (6 décembre 2001). Le CSA a rappelé à M6 les termes de la recommandation adoptée le 27 février 2002. Dans le magazine Cerveau & Psycho, Jean-Baptiste LEGAL souligne un exemple très connu, relevé dans la version originale de « Bernard et Bianca ». « Une séquence comportait la photo d’une femme nue à sa fenêtre, image supprimée lors de la sortie en dvd du film, mais présente dans la version VHS… » (2012). D’autres exemples concernent la présence du mot sexe ou d’éléments à caractère sexuel dans divers films (les étoiles dans le ciel lors d’une séquence du Roi Lion), affiches (dans le papillon de l’affiche du Silence des agneaux) ou supports publicitaires (notamment des publicités pour des marques de boissons alcoolisées)... ». Ces exemples sont loin d’être exhaustifs.

Dans un film (24 images par seconde au cinéma) ou dans un générique, si l'on remplace des images par une image hors contexte, l’affichage de celle-ci est de 0,04 seconde. « En intégrant un message subliminal (mot, phrase, image) dans une de ces 24 images, celui-ci passe trop rapidement pour être lu consciemment, mais il est vu, lu et compris par le subconscient et peut ainsi être accepté » (sources : www.vivre-mieux-etre.eu). Pour anticiper les débordements, une loi interdisant l’utilisation du subliminal dans le domaine spécifique de la publicité a été votée dans plusieurs pays (Canada, Royaume Uni, Luxembourg…).

Les mécanismes du cerveau sont très complexes. Le message subliminal visuel est une réalité qui intéresse de très près des chercheurs comme DIXON, MYKEL et DAVES, AYRES et CLARCK, la Fondation pour la Recherche sur les Impressions Subliminales (FRIS)… On le sait, l’utilisation des messages subliminaux visuels se retrouve sur internet (ordinateur), au cinéma, à la télévision, dans la rue (écran publicitaire)… à des fins commerciales, publicitaires ou politiques. Pourquoi le subliminal visuel ? Tout simplement parce qu’il est plus efficace que le subliminal audio. On le sait grâce notamment aux chercheurs de l'UCL (University College London). Ils ont mis en évidence « le fait que les images subliminales dont on n'est pas conscient et qui atteignent ainsi la rétine, retiennent l'attention du cerveau et produisent un effet sur le subconscient. Il existe également de nombreux exemples de messages subliminaux visuels ».

 

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Le Dr William James, père de la psychologie moderne fut parmi les premiers scientifiques à souligner que chaque mortel pouvait accéder au bonheur intérieur, à la sérénité, à l’état de bien-être... Il disait « Que la plus grande découverte du XX siècle en psychologie est que l’homme peut diriger et contrôler son existence par la maîtrise de ses propres pensées ». Mais existe-t-il une clef qui permet d’ouvrir la serrure de notre subconscient ? Si oui, quelle est-elle ? Quels sont les mécanismes qui renferment nos connaissances, nos sens, nos instincts et tout ce que nous ressentons ?

Notre cerveau est un monde inexploré qui regorge de zones inconnues. Les scientifiques s’évertuent à découvrir les codes et les processus de nos pensées, à décrypter les secrets de notre mémoire et les dysfonctionnements responsables de nombreuses maladies. Ils cherchent à comprendre les mécanismes de notre force mentale et les mystères de notre subconscient dont nous n’imaginons même pas la puissance. Comme le soulignait l’acteur Morgan Freeman dans l’excellent documentaire « Les mystères du subconscient » de la série « Voyage dans l'espace-temps », « Le cerveau est encore bien loin d'avoir livré tous ses secrets... En effet, comment nous pouvons réaliser des tâches complexes sans y réfléchir consciemment, et qu'est-ce que l'instinct qui nous guide ? ».

Le docteur Murphy apporte plusieurs réponses à travers son livre « La puissance de votre subconscient ». Il souligne le fait que transformer sa façon de penser permet de « libérer les pouvoirs extraordinaires du mental afin d'acquérir une grande confiance en soi, d'établir des relations harmonieuses avec son entourage, d'obtenir du succès sur le plan professionnel et financier, de perdre ses mauvaises habitudes et même de recouvrer la santé et d'améliorer son bien-être ». En résumé, l’utilisation de la dynamique de l’esprit est un véritable marche pied qui nous permet de « franchir les obstacles subconscients qui se dressent entre nous et le succès que chacun désire et mérite ». Le secret pour « accéder » au subconscient serait-il l’utilisation de l'autosuggestion, véritable tremplin pour « accomplir ses rêves personnels ou réaliser des miracles » ? En fait, il existerait de multiples passerelles qui permettraient au simple mortel d’accéder à ce qui lui semble au premier abord « inaccessible » : Parmi ces passerelles permettant de rejoindre les rives du subconscient, il y aurait la musique, le Qigong, le yoga, le taichi, la méditation, la visualisation...

En psychologie, les scientifiques définissent le subconscient « comme étant l'ensemble des phénomènes inconscients en marge de la conscience ». Il est de bon ton d’employer le subjonctif concernant toutes les conclusions (scientifiques incluses). Ainsi on suppose que le subconscient est lié à l’hémisphère droit de notre cerveau et le conscient, à l’hémisphère gauche. Le site www.inexplique-endebat.com souligne qu’en psychanalyse « le subconscient peut se définir comme tout ce qui est en dehors de la conscience immédiate, étant la partie de l'oublié, qui tend à revenir à la conscience et qui peut influencer ainsi la conduite de l'homme ». Plusieurs hypothèses sont émises à travers le monde par de nombreux scientifiques de renom tel le physicien Rupert Sheldrake dont les conclusions (controversées ou non) reposent sur des recherches spécifiques tels le développement et le comportement (animal et végétal), la métaphysique, la télépathie, les perceptions extrasensorielles... Pour lui, le cerveau agirait comme « une antenne capable de capter des informations placées dans un champ vital externe » à l’instar de la télévision, récepteur et décodeur des informations hertziennes qui les restitue en son et images. Selon Sheldrake, « le cerveau capterait des informations situées dans un champ vital naturel, voire l’inconscient collectif, où se trouveraient des informations en provenance de tous les organismes vivants. Des expériences sous hypnose ont permis de rendre compte de l'existence de cette banque d'information uniquement en principe accessible au subconscient. Ce réseau serait-il une sorte de système de référence pour la navigation dans le réel... ? » L’avenir nous le dira peut-être.

En attendant, comme l’écrivait Jean De La Bosschère « Dans le subconscient des anciens, où naquirent tous les mythes, on ne pouvait croire que la plante et les fleurs ne fussent autre chose que l'apparence que les dieux voulaient bien nous en montrer ». Les sages Maitres Chinois répétaient à leurs élèves qu’il faut travailler en « épluchant l’oignon ». Pour cela, il est indispensable de faire une introspection, accepter d’apprendre à désapprendre afin d’accéder à ce subconscient capable de désamorcer les mémoires des agents stressants négatifs ancrées au fil du temps, capable de vous focaliser vers les choses positives de votre vie et de vous sentir mieux dans votre peau. En osant prendre plus d’initiatives personnelles et professionnelles, en vous sentant plus entreprenant et en réduisant tensions et conflits, la clef de votre subconscient vous permettra d’ouvrir la serrure pour aller à l’essentiel et de vous reconnecter à votre « vrai soi ». Si l'instinct est l'intelligence du subconscient, je considère (à l’instar du poète et écrivain Louis Geoffroy), que la musique est probablement la langue véritable du subconscient, la langue universelle au-delà du possible. Mais attention, pour rééquilibrer et garder à flot le conscient et le subconscient, vous devez être le seul Maître à bord capable de dépister vos propres blocages physiques et psychologiques, le seul chef d’orchestre autorisé à jouer la partition de votre existence par la maîtrise de VOS propres pensées. En découvrant vous-même la clef de votre subconscient, vous accéderez au sens noble du bonheur auquel chaque être humain aspire.

 

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La science a révélé que l’arrêt des battements cardiaques entraîne un débranchement du cerveau deux minutes après. Pourtant, un cas étrange a été repéré dernièrement, l’activité cérébrale d’un individu étant restée active dans les dix minutes suivant sa mort.

Une étude cérébrale stupéfiante

Les faits ont été relatés au Canadian Journal of Neurological Sciences par des scientifiques de l’Université de Western Ontario, au Canada. Ces derniers ont entrepris une étude sur les activités cérébrales en utilisant quatre cobayes.
L’un d’entre eux, un individu de sexe masculin âgé de 67 ans, a présenté une activité électrique de l’encéphale durant 10 minutes et 38 secondes après l’arrêt des battements de son cœur.
Un fait qui relève de l’impossible étant donné que cette dernière devrait s’arrêter dans les deux minutes suivant la mort. Si l’étude a créé un buzz médiatique outre-Atlantique, Benjamin Rohaut, neuroscientifique et médecin à l’Université de Columbia, aux Etats-Unis, dénie ce phénomène. En s’adressant à la revue
Sciences et Avenir, il fait état d’un faux signal au lieu d’une réalité.

Les autres cobayes ne présentaient aucune anomalie

Benjamin Rohaut dénonce les limites d’une telle étude. Selon lui, elle « soulève des questions intéressantes » sans toutefois dépasser un stade préliminaire.
En effet, elle n’a été effectuée que sur quatre patients atteints de pathologies différentes. Autrement dit, l’échantillon choisi est insuffisant pour produire des résultats pertinents et utilisables. Pour remarque, ces volontaires, ont consenti, de leur vivant, à donner leur corps à la science après leur mort. Leurs ondes cérébrales ont été étudiées et mesurées avec un casque électroencéphalographe (EEG). L’étude a montré que les trois autres cobayes ne présentaient aucune « anomalie »

Un artefact et rien d’autre !

Bien qu’étant extraordinaire, cette découverte est remise en doute autant par Benjamin Rohaut que par ses propres auteurs, les scientifiques canadiens. Ils ont donc supposé qu’une telle activité cérébrale inhabituelle peut être un artefact, c’est-à-dire un simple faux signal. Le neuroscientifique de l’Université de Columbia affirme un arrêt normal de l’activité cérébrale électrique chez les trois autres patients.
En revanche, celle du patient de 67 ans qui ne s’est arrêtée qu’au bout de 10 minutes pourrait être expliquée banalement. En effet, il peut s’agir d’un artefact, un faux signal courant dans ce type d’enregistrement au lit du patient. Pour lui, les scientifiques canadiens ne se sont pas attardés sur le sujet alors que cette activité cérébrale pourrait simplement résulter d’une agonie durable de certaines zones cérébrales.

De l’importance de mener des études qualitatives

Benjamin Rohaut rapporte la nécessité de mener une étude qualitative sur un sujet aussi passionnant que ce soit dans la sphère scientifique ou pour le grand public. En effet, ce type d’étude soulève des questions éthiques relatives, à titre d’exemple, au prélèvement d’organes après un « arrêt des thérapeutiques actives en réanimation», c’est-à-dire de supports vitaux tels que la ventilation artificielle. Les scientifiques canadiens, quant à eux, déplorent l’infériorité en nombre de ce type d’études.

Les études sur les EMI mises en valeur

Les études portant sur l’activité cérébrale post mortem concernent majoritairement les Expériences de Mort Imminente (EMI). En août 2013, par exemple, une étude publiée dans le PNAS relate que des scientifiques ont découvert des cerveaux particulièrement actifs chez les rats quelques secondes après que leur cœur ait cessé de fonctionner. La recherche vise à savoir si les EMI dérivent de ce genre d’activité. Chez ces rats, l’activité cérébrale a duré une trentaine de secondes. L’étude a été menée par Jimo Borjigin de l’Université du Michigan, rapporte Le Figaro.
L’équipe de chercheurs a utilisé neuf rats en état de mort lente dont les encéphalogrammes ont montré que leur activité électrique encéphale restait active. En sus, leur expérience leur a permis de constater des oscillations gamma irrégulières et intenses, assimilables à celles de nonnes en pleine prière ou de moines bouddhistes en train de méditer, dans leurs cerveaux. Ces dernières existent également durant nos moments d’intense clairvoyance, ce qui amène les scientifiques à conclure que ces oscillations pourraient être à l’origine des EMI.

Un cas relativement similaire en 2014

En 2014, Sciences et Avenir avait rapporté une découverte assez semblable à celle-ci durant laquelle un homme d’une cinquantaine d’années avait affiché une activité cérébrale 3 minutes après l’arrêt de son muscle cardiaque. Les résultats sont le fruit d’une enquête débutée en 2008, impliquant 2 060 patients de 15 hôpitaux britanniques, américains et australiens. Outre les centaines de personnes ayant survécu à l’arrêt du cœur et détenant quelques souvenirs qui se sont formés durant cette période, un patient de 57 ans se trouvant dans un état de mort clinique durant trois minutes s’est remémoré des gestes des infirmiers et des sons provenant des machines présentes dans sa chambre.

Dans le cas de notre sexagénaire, les chercheurs canadiens évoquent une expérimentation néerlandaise sur des souris en 2011. Malgré leur tête tranchée, on a observé une activité électrique cérébrale d’une durée d’une minute après leur mort. Toutefois, les ondes de la mort retrouvées chez ces dernières ne sont pas similaires à celles du sexagénaire, un mystère à résoudre !

Source:
http://sciencepost.fr/2017/03/cas-etrange-activite-cerebrale-enregistree-jusqua-10-minutes-apres-mort/

Les ondes cérébrales permettent à une intelligence artificielle de débusquer les criminels

Si la neurojustice est très fréquente dans les séries, la réalité pourrait un jour voir les progrès de la science, notamment de la robotique, résoudre des affaires criminelles.
C’est ce que supposent les résultats d’une étude diffusés le 13 mars dernier dans la revue
Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). Les scientifiques de la Salk Institute for Biological Studies ont mis au point une intelligence artificielle capable de détecter l’intention criminelle chez un individu rien qu’en analysant ses neurones.

Ce que cela implique

Pour parvenir à ce verdict, les chercheurs ont entrevu un scan des ondes cérébrales de cobayes en utilisant un IRMF. Ce dernier mesure l’activité cérébrale et étudie les résultats par l’intermédiaire d’une intelligence artificielle. Pour autant, la robotique n’est pas encore capable de décréter la culpabilité ou non d’un suspect.


Différents paramètres doivent être pris en compte tels que la réplique de cette étude sur des milliers d’autres personnes pour prouver son exactitude. De plus, le scan neuronal doit se faire au moment précis où le crime est commis, le test ayant été mené sur des crimes fictifs. Un fait logique étant donné qu’une personne étant scannée ne voudrait en aucun cas enfreindre la loi !

Les détails du procédé

Pour arriver à ces conclusions, ces scientifiques ont étudié le comportement cervical de 40 personnes se prêtant à un jeu sur ordinateur dans lequel elles étaient censées passer une frontière avec une valise. Remplie d’un « chargement de grande valeur », ladite valise devait être transportée d’un pays à un autre dans des circonstances variées, rapporte L’express.fr. En effet, certains cobayes ne savaient pas ce que leur bagage contenait tandis que d’autres savaient qu’il renfermait des choses illégales, du matériel de contrebande ou de la drogue.


La prise de risque était présente dans ce test comme l’en témoigne la possibilité de contrôles douaniers à la frontière. Dans tous les cas, les cobayes ont été soumis à une situation risquée durant laquelle un enregistrement des activités de leur cerveau a été réalisé. Celles-ci ont été étudiées, les résultats pour chaque sujet ayant été analysés par une intelligence artificielle et comparés.

L’étude révèle que l’intelligence artificielle a détecté avec un niveau de précision considérable les activités dans certaines régions cervicales en fonction du cas vécu.
Il en est ressorti une différenciation entre les individus qui ont sciemment dérogé à la loi et ceux qui ont uniquement pris un risque sans la certitude d’avoir commis une illégalité. Les activités des neurones des premiers auraient été beaucoup plus intenses que celles des seconds. Toutefois, il faut réitérer le fait que l’obtention de tels résultats est due à une analyse en temps réel du cerveau, ce qui n’est pas possible dans la réalité actuelle. Toutefois, un perfectionnement de cette technique est déjà étudié.

Une possibilité de se remémorer ses crimes passés

 

Pour qu’une telle technique fonctionne, vérifier sa véracité est primordial, ce qui reviendrait à refaire l’étude afin d’obtenir la certitude que l’activité des régions cérébrales détectées et l’intention ou la réalisation criminelle sont reliées. Une étude approfondie permettant de mieux connaître ces régions du cerveau et de comprendre leur activation ou dans quel type de crime elles s’enclenchent est également nécessaire.

La confirmation de ces résultats devrait pourtant permettre de savoir si la réaction du cerveau est pareille à celle mise en évidence par l’étude lorsqu’on ramène un individu sur les lieux d’un crime qu’il a réalisé dans le passé. De même, si cette technique s’avère bien précise, elle pourrait servir à déterminer le degré de la peine d’un prévenu en analysant son intention criminelle. Après tout, un individu qui tue délibérément, mû par ses pulsions criminelles, ne devrait pas être jugé de la même manière ou recevoir une même peine qu’un autre qui a tué de manière accidentelle, sans préméditation.

Source:
http://www.huffingtonpost.fr/2017/03/15/une-intelligence-artificielle-detecte-les-criminels-grace-a-leur/

Au fond, l’on pratique la méditation pour se détendre, déstresser, ressentir un bien-être et se libérer de tout ce qui nous oppresse. Il est alors essentiel de savoir méditer pour parvenir au résultat escompté. Comment bien méditer, facilement et sans effort ? Voici les cinq techniques essentielles que vous devez vous approprier.

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Netflix s’est surpassé avec Black Mirror, encore faut-il savoir si la série cherche à épater les fans de jeux vidéo et de nouvelles technologies en anticipant les possibles évolutions délirantes de ces derniers ou à les effrayer.
Dans l’épisode deux « Playtest » de la troisième saison de la série dont la diffusion se fait sur Netflix depuis le mois d’octobre 2016, elle propose une interaction réelle entre le réel et le fictif.
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