Le chiffre 7 est largement présent en musique (La lyre compte sept cordes, un septuor, sept notes dans la gamme diatonique, sept tonalités et sept modes principaux, les accords en septième majeure...), un chiffre magique pour certains et synonyme de l’âge de la raison (7 ans) que l’on retrouve dans de nombreux domaines : Les mathématiques, les mythes, symboles, croyances et superstitions, les religions et les traditions gréco-romaines, hindouistes ou orientales, les sciences, la géographie, l’histoire, la médecine, les sports et les jeux, l’éducation, les contes et légendes, la littérature classique et moderne, les bandes dessinées et les mangas, les arts, le cinéma, la peinture et la sculpture, la technologie, les toponymes... A ce propos, nous aborderons prochainement le chiffre 7 dans ce blog, mais aujourd’hui, intéressons-nous aux 7 bienfaits de la musique. D’après le psychologue Thomas Schäfer, la musique aurait 129 fonctions dont les trois principales sont : Stabilité de l’humeur, meilleure compréhension de soi-même et stimulation des liens sociaux.
Voici 11 ans, Gillian Rowe (Clinical Neuropsychology and Cognitive Health Department of Psychology, université de Toronto) a étudié avec son équipe les effets de la musique sur certaines capacités cognitives. Il en résulte qu’un rythme guilleret et bon enfant engendre des résultats positifs en matière de tâches créatives et inventives, notamment au niveau des idées nouvelles et inattendues, alors qu’un air tristounet « renforcerait notre concentration sur un seul objectif et permettrait de trouver la solution à un problème précis ». Danielle CHOQUETTE du journal de Montréal (auteure d’une enquête sur les 7 bienfaits de la musique) souligne que cette dernière modifiait également la générosité. En 1979, deux grands psychologues américains, Rona FRIED et Leonard BERKOWITZ (université de New York) se sont demandés si la musique pouvait modifier l'humeur. Cette journaliste rapporte que « Dans une cafétéria universitaire américaine, 80 personnes devaient entendre une sélection musicale ou le silence pendant 7 minutes. On les a répartis en quatre groupes : musique apaisante, musique stimulante, musique « aversive » et silence. Tout de suite après avoir supposément terminé la recherche, une assistante demandait de l’aide aux 80 personnes. Elle spécifiait qu’il s’agissait d’une faveur... ». Les résultats sont assez étonnants : Les personnes qui composaient le groupe « musique apaisante » ont rendu service dans une grande proportion. Quant à celles qui faisaient partie intégrante du groupe de musique de « silence » et de musique « stimulante », « elles ont aidé dans une moindre mesure ». Par contre, les mélomanes qui ont « écouté à reculons » le free jazz (donc le groupe ayant hérité de la musique « aversive ») ont traîné des pieds pour donner « un coup de main ».
A l’instar de nombreux musicologues, Nicolas GUEGUEN (professeur de psychologie sociale - sciences cognitives à l'université de Bretagne Sud) souligne que certaines mélodies pourraient atténuer, voire apaiser notre perception de la douleur. D’ailleurs à partir de coloscopies (ou colonoscopie, examen visuel du côlon à l'aide d'un coloscope permettant l'exploration du rectum et de la totalité du côlon jusqu'à la jonction iléo-cæcale - intestin grêle), un chercheur de Hong Kong confirme les bienfaits de la musique pendant l’intervention. Les « témoins » reconnaissaient que cette intervention faite en musique était moins douloureuse que celle effectuée dans le silence. Les sonorités douces doivent certainement « reposer » la psyché et seraient favorables à la mémoire comme en témoigne les conclusions de chercheurs de Pennsylvanie, observées après une expérience de six mois avec soixante patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Vingt personnes ont suivi un atelier musique, vingt autre un atelier « loisirs de casse-têtes » et les vingt derniers un module « peinture et dessin ». Sachez que le premier groupe était plus joyeux, plus en phase avec la vie et surtout les participant(e)s avaient une meilleure mémoire. La musique a des effets non seulement sur les seniors mais également sur nos charmants bambins.
Danielle CHOQUETTE nous relate les conclusions de Mariève CORBEIL, Sandra E. TREHUB et du professeure Isabelle PERETZ (codirectrice du laboratoire international de recherche sur le cerveau, la musique et le son, le BRAMS). « Trente bébés âgés de 6 à 9 mois sont restés calmes pendant une moyenne de 4 minutes au son d’une parole adulte, 4 minutes au son d’un « parler bébé », 9 minutes au son d’une chanson enfantine Turque, donc inconnue des bébés... ». Il en résulte que « les chansons sont plus efficaces que le « parler bébé » quand il est question d’attachement entre un bébé et sa maman... ». Les chansons enfantines (à l’instar du célèbre « Il était un petit navire » ou « une chanson douce » d’Henry SALVADOR) seraient « un excellent outil pour l’apprentissage de la maîtrise des émotions... ».
Des enfants Californiens, âgés de 3 et 4 ans, ont participé à des expériences observées dans 3 groupes bien distincts : l’un a suivi des ateliers « musique » (chants et piano), le second des modules informatiques et le dernier n’a participé à aucun cours. Les résultats s’avèrent étonnants puisque les enfants qui ont participé aux ateliers musicaux se sont révélés « plus aptes aux loisirs casse-têtes et à l’apprentissage du langage ». On traverse l’atlantique pour retrouver une autre expérience tentée à Londres, avec des enfants de 10 et 11 ans. Ces derniers « devaient résoudre des problèmes mathématiques au son d’une musique ou en silence » dixit Danielle CHOQUETTE. Les petits veinards qui ont travaillé en musique ont fait 9 exercices de plus que leurs camarades abonnés au silence dans le même temps imparti !
A quand Mozart et Bach à l’école ? On dit que la musique du premier cité améliorerait la concentration et que celle du second favoriserait les opérations mathématiques. A l’heure du classement Européen déplorable (OCDE) de la France, ne serait-il pas de bon ton de tenter des expériences musicales et de renforcer les cours de musique, souvent synonymes de partage, d’échange et de cohésion. Toujours est-il les 7 bienfaits abordés dans ce sujet, vérifiés et approuvés par la communauté scientifique, renforcent les convictions des musicologues, des mélomanes, ainsi que les écrits des sages d’antan et les affirmations du plus grand médium et guérisseur américain Edgard CAYCE qui estimaient que beaucoup de maladies pouvaient être soulagées, voire même guéries par la musique. Cependant, ils mettaient en garde leurs patients contre certaines musiques capables de rendre malades ceux qui les écoutent.
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